Comment l’IA peut (vraiment) améliorer notre quotidien
Hamza Lamrani Directeur Coaching @MisterIA
Marc reçoit Hamza Lamrani Speaker IA, Directeur de l’activité Coaching Dirigeant et Membre du COMEX chez Mister IA est l’invité de l’épisode 91 du podcast Data Driven 101, une agence qui transforme les écrans du quotidien en galeries d’art numérique.
Leur mission : Démystifier l’IA et la rendre accessible à tous.
Déployer les bons outils (ChatGPT, Gamma, automatisations…) pour gagner en temps, qualité et sérénité.
Former et coacher dirigeants & équipes pour en faire un véritable levier, sans perdre leur singularité.
Un échange passionnant sur la place de l’art dans un monde technologique, entre émotion, engagement et innovation.

Marc Sanselme 00:00:00 – 00:00:27 : Bonjour et bienvenue sur Data Driven 101. Je suis Marc Sanselm, l’hôte de ce podcast qui s’intéresse aux applications concrètes et variées de l’intelligence artificielle et de la data. Dans Data Driven 101, je reçois chaque semaine des professionnels pour qu’ils nous partagent leurs expériences et leurs visions sans filtre. Aujourd’hui, je reçois Hamza Lamrani, speaker IA, directeur de l’activité coaching dirigeant et membre du COMEX chez Mister IA. Bonjour Hamza.
Hamza Lamrani 00:00:27 – 00:00:28 : Bonjour.
Marc Sanselme 00:00:28 – 00:00:33 : Alors Hamza, est-ce que tu peux nous parler de Mister IA ? Quelle est l’activité de Mister IA ?
Hamza Lamrani 00:00:33 – 00:00:36 : Déjà, merci de me recevoir.
Marc Sanselme 00:00:36 – 00:00:37 : Grand plaisir.
Hamza Lamrani 00:00:37 – 00:00:58 : Écoute, Marc, Mister IA, c’est un organisme de formation et de conseil à l’intelligence artificielle. Notre objectif, très concrètement, c’est de démystifier le sujet au plus grand nombre, aux professionnels et aux entreprises, et aller même plus loin, essayer de les accompagner dans l’intégration, le déploiement de cette technologie au sein de leurs différents services.
Marc Sanselme 00:00:59 – 00:01:05 : Alors peut-être on peut commencer par là, c’est quoi les services que vous proposez ? Est-ce qu’il y a un catalogue ?
Hamza Lamrani 00:01:05 – 00:06:10 : Est-ce que c’est du sur-mesure ? Alors, pour structurer la chose et expliquer la chose simplement, on a une partie formation qui est à destination des entreprises sur laquelle on va essayer de démystifier le sujet, comprendre le potentiel, les impacts de cette technologie, les risques et les limites aussi derrière ces technologies. Nous ne sommes pas des porte-paroles d’open AI ou d’entropique, nous sommes là pour vraiment dire les choses comme elles le sont avec nos prises de position également parfois. Et puis, il y a également la formation à destination des collaborateurs qui sont possibles au travers notamment du CPF. Il faut savoir qu’on est un organisme de formation qui est certifié Calliope. Donc, c’est tout de suite plus intéressant pour les entreprises. Et ça, c’est véritablement ce par quoi nous avons commencé de la formation pour démystifier le sujet. comprendre ce dont on parle quand on parle d’intelligence artificielle générative, à ne pas confondre avec l’intelligence artificielle ou encore moins avec d’autres technologies telles que le machine learning, le deep learning ou le NLP. Nous parlons vraiment de ces outils sur étageurs comme ChatGPT, Cloud, Mistral, Copilot et comment bien s’en servir au travers de certaines techniques de prompt, mais aussi en comprenant les fondamentaux derrière ces technologies. La mémoire, les mini-robots et plusieurs fonctionnalités que l’on essaye de démystifier et vraiment rendre le sujet le plus accessible possible. Ça, c’est sur la partie formation. Et puis, nous avons aussi une partie conseil. Et la partie conseil, elle, c’est en fait, dans la partie conseil, disons qu’on a trois typologies de clients qui vont venir à nous. On a la première partie, la première typologie, ce sont les clients qui vont nous dire « Écoutez, nous savons très concrètement ce dont on a besoin, nous savons très concrètement ce que l’on veut faire avec l’intelligence artificielle et comment la déployer au sein de notre entreprise, aidez-nous à le faire maintenant, voici comment on veut le faire, mais à vous de nous aider dans le déploiement. ». Nous ne savons pas du tout comment faire, accompagnez-nous. Et puis nous avons une troisième partie. Cette troisième partie représente la quasi-totalité de nos clients parce que les deux premières ne représentent même pas 5%. Cette troisième partie, ce sont les entreprises qui vont s’adresser à nous en nous disant écoutez, on ne sait pas par quel bout prendre cette technologie, comment la déployer, on a une idée, on pense savoir comment poser les premières briques, on pense savoir comment… commencer à accompagner nos collaborateurs, mais par contre nous n’avons pas d’idées concrètes, nous n’avons pas de feuilles de route, nous n’avons pas de gouvernance en intelligence artificielle, nous n’avons pas de cadrage, nous n’avons pas une structuration assez claire et établie, accompagnez-nous. Et donc sur cette troisième typologie de clients qui représente la quasi-totalité de nos clients en conseil, nous allons les accompagner de la manière suivante, identifier leur cas d’usage en intelligence artificielle, Donc typiquement un bailleur social, un promoteur immobilier, mais aussi d’autres acteurs parce qu’effectivement, nous travaillons beaucoup avec les professionnels, les entreprises dans l’immobilier, mais aussi de plus en plus avec d’autres entreprises dans des secteurs d’activité un peu plus différents. nous allons recueillir leurs cas d’usage, les principaux cas d’usage en intelligence artificielle, c’est-à-dire très concrètement, pour vos tâches du quotidien, voici ceux sur quoi vous pouvez utiliser l’IA générative pour vous apporter soit un gain en temps, soit un gain en qualité, voire parfois même les deux. Une fois que nous avons identifié ces cas d’usage, il est question d’identifier justement et de segmenter, de cartographier ces cas d’usage. S’agit-il de cas d’usage en augmentation ou bien de cas d’usage en automatisation? ou parfois même il est question d’aller sur du déploiement sur mesure ? Une fois que nous avons cartographié tout cela, ça donne suffisamment de matière au client pour qu’il puisse se projeter et avoir une visibilité très concrète de son investissement, du retour sur investissement qu’il pourrait avoir, de ses indicateurs clés de performance. Et nous allons aller plus loin en lui recommandant les bons outils par rapport à chacun des cas d’usage, les bonnes licences à prendre. S’agit-il de prendre des licences ou plutôt de prendre un modèle de langage et de l’héberger en local ? Ce sont toutes ces recommandations accompagnées également d’une feuille de route sur la conduite au changement pour les collaborateurs, la gouvernance en intelligence artificielle, la charte d’utilisation à mettre en place, Le plan de formation qui serait le plus adéquat pour vraiment pouvoir toucher tous les services, tous les métiers, de l’opérationnel au manager, être en mesure de déployer l’intelligence artificielle avec une conduite au changement. parce que déployer l’IA c’est bien mais déployer l’IA en s’adaptant au métier c’est ce que nous cherchons vraiment à faire.
Marc Sanselme 00:06:12 – 00:06:44 : Hyper clair. La partie diagnostic, c’est très clair. La formation aussi. Le déploiement, est-ce que tu peux expliciter un peu en quoi ça consiste d’aider au déploiement ? Parce qu’on parle d’outils sur étagère. Là, on est sur des choses… On parle de ChatGPT, de Parplexity, ces outils d’intelligence artificielle sur étagère. Il s’agit de… quand on parle de déploiement, c’est faire en sorte qu’il soit utilisé dans les équipes. finalement, c’est ça ?
Hamza Lamrani 00:06:44 – 00:09:08 : Sur le déploiement d’outils, effectivement, il y a plusieurs outils d’intelligence artificielle générative. Nous les divisons en deux catégories. Nous avons les outils que l’on appelle outils à caractéristiques principales. Typiquement, ce sont des outils qui vont répondre généralement à 80% des cas d’usage d’un professionnel. On parle là de ChatGPT, de Cloud, de Copilot, de Gemini, de Mistral, etc. Ce sont les gros acteurs qui répondent à de nombreux cas d’usage. Et puis nous avons une autre partie, ce sont les outils un peu plus spécifiques. Perplexity pour de la recherche d’informations sur Internet, même si l’outil évolue beaucoup ces derniers temps sur d’autres usages. Gamma pour la création de supports de présentation. Nuta pour avoir un assistant de réunion. Alors nous, dans le déploiement de ces outils sur étagère, il y a bien sûr le choix de l’outil à capacité générale principale qui est le plus important, qui est celui à prioriser. Pourquoi ? Parce qu’on réfléchit un peu en loi de Pareto, il répond à 80% des cas d’usage sur un seul et même coût, une seule et même licence. Là où aller multiplier les outils pour les entreprises, parfois ça représente un certain coût. C’est aussi un impact d’un point de vue de la confidentialité de leurs données. Donc ce n’est pas l’idéal pour les entreprises qui préfèrent avoir un outil, voire deux outils, mais en tout cas sur lesquels ils vont capitaliser. Et dans le déploiement de ces outils à capacité aussi bien principale qu’à capacité spécifique, nous allons leur recommander le meilleur usage. Le meilleur usage, ça passe par le choix de la bonne licence. Est-ce qu’il faudrait prendre une licence d’entreprise avec un coût par token ou bien une licence team avec une console d’administration, souvent assez alléchante pour les équipes d’entreprise qui vont pouvoir aussi bénéficier d’un certain rapport d’utilisation de leurs collaborateurs ? avoir un aperçu très concret de comment est-ce que les équipes utilisent ou n’utilisent pas l’IA. Donc c’est vraiment toutes ces petites spécificités qu’on entend par le déploiement. L’aide à l’achat aussi et la gestion des licences. Nous savons que les entreprises sont parfois très occupées et n’ont pas forcément ni le temps ni les moyens de gérer leur licence. et quand il faut ajouter un nouvel utilisateur quand il faut en supprimer quand il faut bénéficier d’un rapport d’utilisation sur tous ces sujets là nous allons les accompagner.
Marc Sanselme 00:09:08 – 00:09:18 : d’accord? Est-ce que tu peux nous parler un peu des clients types de Mysteria ? Est-ce que c’est plutôt des petites ou des grandes boîtes ? Plutôt tech, plutôt pas tech ?
Hamza Lamrani 00:09:18 – 00:10:34 : Initialement, nous avons commencé avec des acteurs de l’immobilier, du promoteur immobilier, le bailleur social, le syndic de copropriété, le broker, etc. De part notamment le réseau des fondateurs Vincent et Martin Pavanello. Et puis au fur et à mesure, notre scope s’est élargi et nous nous adressons désormais à tout type de clients, passant des clients dans le secteur tertiaire toujours, mais de l’aéronautique au médical, à l’audioprothésiste, au notaire, à l’avocat, au mandataire. Donc vraiment, on s’adresse à tout type de clients et c’est à mon sens là où réside vraiment notre force de frappe. C’est dans cette expérience terrain, dans ce panorama des cas d’usage que nous avons dressé au fur et à mesure des audits, des missions de conseil. Quand on va aller s’adresser typiquement à un promoteur immobilier, avant même d’identifier ses cas d’usage, on a déjà au moins 200 cas d’usage en tête. Après, il faut aller voir avec plus de précision sur son métier à lui précisément, comment Ça pourrait se déployer, mais en tout cas on arrive avec cette force de frappe qui est notre connaissance du terrain. Donc plusieurs clients.
Marc Sanselme 00:10:34 – 00:10:42 : Mais tu as cité que des petits professionnels, est-ce que c’est majoritairement des petits professionnels ou des petites entreprises ?
Hamza Lamrani 00:10:42 – 00:11:32 : Alors il y a un peu de tout, des ETI, des PME, on commence à avoir de plus en plus de grands groupes justement qui aiment ce côté très concret, très terre-à-terre. Là où les grands cabinets de conseil, les big four notamment, ont une force de frappe avec des livrables assez denses, assez volumineux. Nous, Mister IA, on va vraiment faire un focus sur le métier, le terrain, et c’est notre brief à tous nos consultants, c’est aller voir concrètement comment on peut intégrer l’IA dans leur métier. L’idée n’étant pas de faire 300 slides théoriques, mais vraiment s’adresser aux entreprises de façon assez concrète, assez pragmatique, que ce soit le grand groupe ou la micro-entreprise, quoi qu’il en soit, notre regard, c’est vraiment toujours un regard terrain, un regard métier.
Marc Sanselme 00:11:33 – 00:12:09 : Ok. Et en termes de demandes, quelle est la demande type, si ça a un sens ? Mais j’entends, une fois qu’on a dit se faire accompagner sur le sujet IA, on pourrait dire quels sont les types de formations, je commence par ce sujet-là, les types de formations qui vont être… demander qu’est-ce qu’on veut apprendre, est-ce que c’est à prompter, est-ce que c’est à manipuler des outils très particuliers.
Hamza Lamrani 00:12:09 – 00:14:06 : L’IA fait beaucoup de bruit, ça tu dois évidemment le savoir aussi bien que moi. Pour autant, très peu d’entreprises déploient vraiment cette technologie, très peu de professionnels maîtrisent vraiment ces outils sur étagère. Ne parlons pas, je ne parle pas là d’automatisation, de déploiement sur mesure. Seulement sur les outils sur étagère, il y a déjà une certaine maîtrise des fondamentaux que l’on essaye de transmettre. Et donc, pour la majorité des entreprises, en juin 2025, nous les accompagnons déjà sur un premier niveau de formation. Comprendre effectivement, comme tu l’as mentionné, les bases du prompt, comment s’adresser à ces outils pour débloquer pleinement leur potentiel ? comprendre également tout ce qui se rapporte à l’usage éthique, un usage qui se veut respectant la confidentialité des données de l’entreprise. On essaye, durant nos formations, d’expliquer aux collaborateurs qu’il y a un phénomène qui s’appelle le shadow AI. Tout comme il y a le shadow IT qui existe depuis des décennies, ce shadow AI est dangereux aussi bien pour le collaborateur que pour l’entreprise. Le collaborateur peut créer de la dépendance technologique, peut voir naître une frustration, et tout ceci sans débloquer le potentiel de l’IA. Donc en fait, il vaut mieux ne pas utiliser l’IA que mal l’utiliser. C’est vraiment ça notre discours. Et pour ce faire, nous expliquons comment bien l’utiliser. Ça passe déjà dans un premier temps par un premier niveau de formation avec les fondamentaux et puis dans un second niveau de formation nous essayons d’aller encore un peu plus loin. Apprendre par exemple si nous sommes sur un outil comme ChatGPT à créer des GPTs, à identifier soi-même ses propres cas d’usage et en faire des GPTs qui vont nous permettre d’automatiser certaines tâches. apprendre à utiliser certaines fonctionnalités un peu plus avancées, le voice mode, le deep research, apprendre à créer des interfaces interactives sur Cloud, sur GenSpark, apprendre à créer des supports de présentation dynamique sur Gamma, etc.
Marc Sanselme 00:14:08 – 00:14:33 : Alors pour former toutes ces entreprises, quels sont les profils que vous avez recrutés, formés ? Comment on s’y prend pour monter une équipe en si peu de temps aussi ? Parce que c’est une Mysteria, ça a quoi ? Deux ans ? Deux ans, oui. Et combien de personnes ? Combien de formateurs ?
Hamza Lamrani 00:14:33 – 00:16:18 : On a un réseau de, disons, une quarantaine, presque cinquantaine maintenant, on recrute beaucoup ces derniers temps, de formateurs qui sont dispersés un peu partout en France. Donc déjà, c’est bien de rappeler que nos clients ne sont pas des clients exclusivement parisiens. Nous parcourons plus ou moins tout l’hexagone pour former des entreprises. Le bon formateur, à mon sens, avec beaucoup d’humilité là-dessus, c’est un formateur qui, bien sûr, d’une part, doit avoir une maîtrise, une compréhension de l’intelligence artificielle, du sujet qu’il dispense. Quand on dit une expertise, ça ne veut pas dire connaître un sujet à 100%. Pour moi, personne ne connaît un sujet à 100%, ça n’existe pas, à part les gourous. mais connaître le sujet mieux que 99% de la population. C’est ce qui fait la différence et c’est ce qui permet de transmettre de la valeur ajoutée. Et donc, le second point qui, à mon sens, est essentiel pour être un bon formateur, c’est être un pédagogue. Arriver à dire simplement, clairement, des choses qui paraissent complexes. Ces deux critères permettent d’avoir un bon formateur qui peut s’adapter aussi bien au mandataire, au notaire, à l’audioprothésiste, à l’avocat, etc. Et puis, troisième élément, et j’y pense à la volée en parlant, c’est le fait de savoir s’adapter au métier que l’on a en face de soi. Nous, il y a un sujet qui est assez important pour nous dans le recrutement des formateurs. Si demain, nous mettons à disposition d’un cabinet d’avocats un formateur, ce formateur doit connaître le métier de l’avocat qui est en face de lui. Autrement, il a beau maîtriser le sujet, il a beau être un bon pédagogue, ce n’est pas suffisant. Donc, il y a ces trois éléments, à mon sens, qui font le bon formateur.
Marc Sanselme 00:16:18 – 00:17:01 : Est-ce que vous les recrutez du monde de la formation et vous leur apprenez l’IA ? Je pars du principe que trouver quelqu’un qui est formateur en IA déjà avant de rejoindre l’Historia, c’est probablement compliqué ou en tout cas le réservoir est assez faible. Est-ce que c’est plutôt on prend des pédagogues et on leur apprend l’IA et ça se passe bien parce qu’ils maîtrisent leur sujet assez vite par rapport au fait que la valeur ajoutée est déjà sur les bases ? Et puis, autre approche possible, est-ce qu’on prend des gens qui sont déjà dans l’IA et on les aide à être informateurs ?
Hamza Lamrani 00:17:01 – 00:18:28 : C’est une très bonne question. Alors… Il y a un peu des deux. La réponse sera un peu nuancée. Il y a un peu des deux. J’ai envie de dire, il est préférable de bien connaître, par exemple, si tu es amené à former des études notariales, il est préférable de bien connaître le métier de notaire qui nécessite une certaine expertise, une connaissance assez approfondie du sujet. Plutôt que de connaître l’IA, bien sûr, là, je pars dans les extrêmes parce qu’il y a une connaissance minimum requise pour être formateur chez Mysteria. Mais en fait, nous avons le contenu, nous avons les ressources, nous avons tous les éléments qui vont permettre aux formateurs de monter en compétence. Pour te donner des éléments très concrets, il y a des newsletters qui sont transmises aux formateurs. Il y a des veilles IA que nous faisons assez régulièrement pour leur transmettre du contenu. Les formateurs sont baignés dans un écosystème en intelligence artificielle qui est assez exclusif et assez rare en France. C’est presque une école aussi bien pour eux en tant que formateurs que pour nos clients. En fait, les formateurs se forment au quotidien chez Mysteria. Donc, un peu des deux, c’est le mieux, encore une fois, le formateur idéal, il remplit les trois critères, il connaît le métier qu’il va former, il connaît l’IA, il est bon pédagogue. On n’a pas tous les critères qui sont réunis. J’ai envie de dire que le critère de la maîtrise de l’IA n’est pas forcément le plus important, même si on pourrait croire que c’est le plus important. Pas vraiment.
Marc Sanselme 00:18:30 – 00:18:41 : Oui, et puis il faut arriver à convaincre aussi les gens, parce que c’est quand même pas le même métier, de faire de l’IA et former les gens à l’IA.
Hamza Lamrani 00:18:41 – 00:18:43 : Oui, tout à fait.
Marc Sanselme 00:18:43 – 00:18:48 : J’en profite sur la newsletter, d’ailleurs, pour dire qu’elle est très bien, cette newsletter.
Hamza Lamrani 00:18:48 – 00:18:49 : C’est gentil, merci.
Marc Sanselme 00:18:49 – 00:18:58 : Et Dieu sait que je n’aime pas ça, les newsletters, et que je n’aime pas recevoir des mails s’accumuler dans la boîte mail, mais la newsletter Mysteria est vraiment très bien.
Hamza Lamrani 00:18:58 – 00:20:54 : On a commencé par ça d’ailleurs, Marc. On a commencé par une newsletter. Historiquement, Mister IA est né d’une newsletter IA qui a plutôt bien plu, bien marché. Et donc, au fur et à mesure, nous sommes devenus cet organisme de formation, puis de conseil. Et d’ailleurs, j’en profite parce que je n’ai pas éclairci, je n’ai pas parlé de ça au démarrage en préambule. Mais oui, il y a la formation. le conseil, mais nous avons aussi une activité coaching que d’ailleurs j’ai le plaisir de diriger, de superviser. Cette activité coaching, elle est née d’un besoin identifié, c’est celui des décideurs, des CEOs, des DRH, des DAF, des DSI, bref des décideurs d’une entreprise qui eux aussi veulent monter en compétence sur l’intelligence artificielle, mais ils veulent une montée en compétence qui parfois est différente, qui est personnalisée, qui est, disons-le assez clairement, assez premium, assez sur mesure. Et c’est ce que nous faisons. Donc nous accompagnons des décideurs sur plusieurs mois dans un objectif de montée en compétence, mais aussi de discussion, réflexion sur comment déployer l’IA dans leur entreprise. Parfois, pour dire les choses assez clairement, le décideur va avoir du mal, le CEO d’une entreprise va avoir du mal à assister à une formation pour dire qu’il n’a pas compris une telle ou telle notion. sur le prompt. Là où il se sentira un peu plus à l’aise dans un entretien en one-to-one sur un coaching dirigeant que l’on propose, sur lequel en plus nous nous montrons à disposition de ce même dirigeant entre chacune des sessions, des sessions qui s’étalent sur plusieurs mois, qui lui permettent aussi d’avoir un aperçu et une prise de hauteur sur l’évolution du sujet. Donc, pour toutes ces raisons, nous avons ce format qui plaît beaucoup. À l’heure actuelle, nous avons une cinquantaine de dirigeants de tout type d’entreprise que nous accompagnons. Et c’est aussi l’une des casquettes de Mysteria. Ok.
Marc Sanselme 00:20:55 – 00:21:19 : Alors peut-être justement sur le prompting, le coaching de prompting, la formation en prompting, si tu peux nous donner un aperçu, un teaser de ce que peut être le contenu de vos formations, qu’est-ce qui te… bien en trucs et astuces dans le prompting, les bases du prompting ?
Hamza Lamrani 00:21:19 – 00:24:35 : Déjà, le prompt va énormément évoluer dans les mois, dans les semaines, dans les années à venir. Au regard de l’évolution de ces modèles de langage, de l’IA générative plus globalement, il y aura de moins en moins besoin d’être aussi bon dans la maîtrise du prompt, parce que ces outils se montreront encore plus intelligents d’un point de vue algorithmique pour comprendre. Cela étant dit, en juin 2025, bien prompter, c’est simplement être précis, exhaustif, structuré. Nous entendons beaucoup de personnes parler d’art du prompt, de prompt engineering. Je pense qu’il y a beaucoup de choses qui se disent à ce sujet, qui sont un peu abusées à mon sens. Je pense que bien prompter, c’est savoir structurer son discours. On le constate, les personnes qui ont une expérience managériale et qui ont cette faculté à demander l’exécution de certaines tâches à leurs collègues, à leur L-1, ont une faculté, une facilité dans le prompte. C’est vraiment ça le prompt, le résultat est à l’image de l’instruction que tu vas formuler. Donc à toi d’être le moins générique possible, d’être le plus précis, de donner ton contexte, qui, quand, quoi, comment, pourquoi, de donner des exemples. Si je souhaite que ChatGPT me rédige mes mails, j’ai beau lui dire « je veux que tu rédiges dans un style professionnel, sympathique, amusant ou que sais-je », ça, tout le monde l’a déjà dit. Ce qui va vraiment faire la différence, c’est d’aller entraîner ton ChatGPT. Et pour entraîner ton ChatGPT, Donne-lui plein d’exemples de mails que tu as rédigés et demande-lui de s’imprégner de ton style d’écriture, d’incarner ton style d’écriture dans la rédaction de tes prochains mails. Attribue un rôle aussi à ces outils d’intelligence artificielle. On sait qu’un chat GPT, un Claude, un Mistral, je vois ça un peu comme des étudiants qui avaient plus ou moins la moyenne partout, ils sont assez bons partout. Nous, on aimerait les rendre très bons. On aimerait transformer ce couteau suisse en un couteau aiguisé. Et pour ce faire, nous allons essayer de réduire le scope et de dire à ChatGPT « Écoute, aujourd’hui, tu vas agir en tant que data analyst, tu vas agir en tant que promoteur immobilier, en tant que coach sportif, en tant que même rédacteur de prompt. Pourquoi pas demander à l’IA de vous rédiger votre prompt le plus adapté ? ». Et d’ailleurs, une autre technique que j’aime beaucoup donner, qui d’ailleurs sera presque intégrée nativement dans les prochains modèles et dans les modèles de raisonnement que l’on voit de plus en plus, qui le font assez naturellement, c’est de poser des questions. On le voit quand on va utiliser la recherche approfondie de ChatGPT, dès lors que nous avons envoyé notre prompt, la minute d’après, il va nous poser des questions pour affiner notre prompt. Bon, ça c’est sur un modèle de langage assez avancé, assez performant. Sauf que ce n’est pas le cas de la majorité des modèles. Le GPT-4O, il n’y pense pas tout le temps. Donc, vous pouvez aussi, dans votre prompt, dire à l’IA, pose-moi toutes les questions dont tu as besoin pour mieux comprendre mes attentes, mieux comprendre mes consignes, mieux comprendre mon contexte. Et c’est ce qui va nous permettre, en tant qu’utilisateur, de vraiment être le plus précis possible, tout simplement.
Marc Sanselme 00:24:35 – 00:25:07 : Est-ce que vous aidez à faire des automatisations avec de l’IA ? Est-ce que vos conseils s’arrêtent sur l’utilisation d’outils comme JGPT, Perplexity, etc., ou bien vous proposez d’aller vers des choses un peu plus techniques, d’automatisation, de flow, ce genre de choses, ou de programmation d’agents, je ne sais pas ?
Hamza Lamrani 00:25:07 – 00:28:05 : Oui, de plus en plus. D’ailleurs, on a des formations en automatisation. On forme aussi des professionnels à Make, Zapier, N8N. On a aussi des formations en automatisation. et plus globalement, notre postulat, c’est de dire que nous allons accompagner le client jusqu’au bout. Et accompagner le client jusqu’au bout, c’est déjà démystifier le sujet dans un premier temps, identifier les cas d’usage dans un second temps. Dans un troisième temps, déployer cette technologie. Le déploiement, ça peut passer par l’usage de ces outils sur étagère. Mais assez logiquement, la suite, c’est que le client, l’utilisateur en entreprise va identifier des limites à ses outils sur étagère, des limites qui ne sont pas dues à son prompt ou à sa montée en compétences parce que normalement, nous avons validé ses acquis en amont, qui ne sont pas dues à un outil qui n’est pas adapté parce que normalement, nous avons recommandé le bon outil. mais qui sont dues tout simplement à une limitation technique, technologique. Il s’agit d’aller à, j’ai envie de dire, la vitesse supérieure, au niveau supérieur. Et pour ce faire, effectivement, nous allons soit passer par de l’automatisation, soit par du déploiement sur mesure. Et les deux ne sont pas forcément liés, parce que dans le déploiement sur mesure, parfois il ne s’agit pas forcément de déployer de l’intelligence artificielle, Parfois il s’agit simplement de repenser sa stratégie numérique, son arborescence, l’intituler de ses fichiers, transformer la transformation de la data plus globalement. et c’est un sujet assez vaste donc je ne m’aventurerai pas dans celui-ci. Mais effectivement, il y a ces déploiements sur mesure, ces automatisations qui peuvent se faire. Et à ce sujet, pour répondre de façon un peu plus concrète à ta question sur l’automatisation, pour te donner un retour d’expérience, nous avons des clients pour lesquels nous avons, par exemple, un syndic de copropriété qui reçoit des centaines et des centaines, si ce n’est des milliers de sollicitations par mail par jour. nous avons pu connecter un outil IA à sa boîte mail qui, dès lors que le client va recevoir un mail, une sollicitation, l’outil IA va préconfigurer une réponse. Cette réponse est soumise à la validation du collaborateur qui doit vérifier, valider, superviser, toujours un Avant d’envoyer. Et donc ça, c’est une forme d’automatisation qui a répondu à un point de douleur qui n’était pas répondu par un outil sur étagère. Parce que oui, le client a bien compris qu’il pouvait avoir un mini robot, un GPT qui lui rédige ses emails avec son style d’écriture, qui s’adapte au contexte des sollicitations qu’il va recevoir. Cela étant dit, il aimerait aller plus loin et il aimerait que le mail se préconfigure automatiquement dans sa boîte mail, dans son Gmail. Là-dessus, ChatGPT ne va pas sortir, en tout cas, pas aussi simplement de l’interface ChatGPT.
Marc Sanselme 00:28:05 – 00:29:35 : Sur les automatisations, tu en as cité trois. Mais par exemple, sur les autres outils, pour les slides, tu as parlé de Gamma, tu as parlé de Nouta pour les réunions. Pour tous ces sujets-là, à chaque fois, il y a une quantité d’acteurs qui est phénoménale. Si je prends le cas des réunions, on va avoir des plus et des moins. Il y en a qui font le français, d’autres qui ne font pas le français. Il y en a qui sont sur toutes les plateformes. Il y a un petit assistant qui rejoint la conversation, d’autres qui sont intégrés, mais du coup, il y a une infraction côté RGPD, enfin bref. Tout un tas d’arborescences de features qu’ils ont, qu’ils n’ont pas, de situations dans lesquelles il vaut mieux avoir l’un ou il vaut mieux avoir l’autre. Comment vous restez à jour sur tout ce qui sort, la vitesse avec laquelle ça sort ? Sur qu’est-ce qui est mieux ? Pareil, quand on veut quantifier ? très compliqué de quantifier si un modèle est meilleur qu’un autre. Il faut vraiment l’avoir beaucoup utilisé pour commencer à le sentir. Les benchmarks officiels, on a vu qu’on pouvait tricher quand même. On a vu la MA4 se retrouver un peu en haut du classement et puis se faire descendre par tout le monde la semaine qui suit. Comment on reste à jour sur tous ces sujets ? Comment vous êtes structuré chez Mysteria pour rester à jour sur tous ces sujets ? et arriver à pouvoir conseiller au mieux vos clients.
Hamza Lamrani 00:29:35 – 00:30:15 : On ne dort pas, je plaisante. Plus sérieusement, on a ce qu’on appelle le AI Labs. C’est tout simplement une équipe au sein de Mister IA qui a pour rôle de nous transmettre toutes les dernières tendances, d’aller analyser les derniers outils, les dernières fonctionnalités, Bien sûr, aller confronter les benchmarks entre eux, faire un comparatif et surtout tester avec les cas d’usage que nous voyons dans le terrain, que nous rencontrons au quotidien. Parce que comme tu l’as très bien dit, les benchmarks parfois peuvent être un peu distancés avec l’usage réel que vont avoir les professionnels sur ces différents modèles de langage.
Marc Sanselme 00:30:15 – 00:30:17 : Combien de personnes, combien d’OTP cette équipe ?
Hamza Lamrani 00:30:17 – 00:31:42 : On est 5-6 dans le Mysteria Labs à temps plein qui vont faire ça assez quotidiennement, sachant que, bien sûr, puisque nous sommes un organisme de formation et de conseil dans l’intelligence artificielle, tous les collaborateurs, si vous allez voir notre DAF, ils maîtrisent le sujet. Ils maîtrisent le sujet, ça veut dire, encore une fois, qu’ils comprennent l’IA mieux que 99% de la population, ce qui est suffisant dans un premier temps. Et donc, oui, c’est vraiment ça. Nous avons une newsletter en interne, des communications, des veilles IA, des points hebdomadaires, des points mensuels en rediffusion. L’objectif étant de vraiment suivre l’actualité. Nous sommes inscrits à toutes les newsletters qui vont transmettre les dernières tendances à toutes les chaînes YouTube. C’est vraiment être à l’affût de la dernière tendance pour la décrypter à nos clients pour qu’ils ne soient pas, eux, à l’affût de ces dernières tendances. Nous, notre vision, c’est qu’un professionnel n’a pas besoin de s’accrocher aux dernières outils, à la dernière fonctionnalité. Cette technologie évolue à une vitesse vraiment assez impressionnante, c’est exponentiel. Il n’y a pas nécessairement besoin de s’accrocher à toutes ces dernières tendances. Par contre, il y a une nécessité de comprendre celles qui vont transformer le business de notre client. Nous devons décrypter ces tendances-là pour faire une veille, un récapitulatif à destination de nos clients.
Marc Sanselme 00:31:43 – 00:31:46 : Est-ce que tu as une anecdote à nous partager? ?
Hamza Lamrani 00:31:46 – 00:34:47 : Une anecdote ? Oui, j’en ai une qui est anecdotique justement. En sortant un jour d’une restitution finale post-mission de conseil pour un client assez important pour nous, je me dirige vers la porte de sortie et puis une femme, une opérationnelle qui travaille justement pour ce client est venue me voir. en me disant, écoute Hamza, tous les cas d’usage que vous nous avez mis à disposition sont très intéressants. On en avait listé environ 300 pour ce client, ce qui apportait un énorme gain de temps pour l’entreprise et pour les professionnels. C’était plutôt positif pour eux. Elle m’a dit, moi, ce qui me marque le plus, c’est quelque chose qui est assez propre à ma personnalité. C’est qu’en fait, auparavant, Avant de suivre vos formations en intelligence artificielle, j’avais un mal-être, j’avais le trac de me balader dans les couloirs de mon entreprise parce que justement j’ai une lacune qui est profonde, qui est issue de mes lacunes scolaires, c’est dans la rédaction de mail, je fais énormément de fautes d’orthographe. Et en fait, quand je me balade dans les couloirs, je suis gêné, j’ai peur qu’on me regarde mal, j’ai à chaque fois l’impression que j’ai envoyé une bêtise par mail, que j’ai fait une faute d’orthographe bien trop grossière. Et au-delà de tous les cas d’usage que vous nous avez présentés, moi, ce qui me marque le plus, c’est que désormais, j’ai mon mini-robot qui me permet de rédiger mes mails. Ça a toujours été un moment assez stressant pour moi. Non seulement j’ai gagné du temps, mais j’ai surtout gagné en tranquillité d’esprit. Alors, ça peut paraître très démagogique de dire ça comme ça, Mais moi, ça me permet de véhiculer un message qui, à mon sens, est le plus important. L’objectif n’étant pas de déployer l’intelligence artificielle partout, l’absurde révélateur, parce que justement, il faut déployer l’intelligence humaine et collective avant tout. Le sujet, c’est de choisir dans quoi on veut utiliser ou non l’intelligence artificielle. Il faut garder le contrôle, superviser ces outils d’intelligence artificielle, rester dans ce qu’on appelle, nous, le périmètre d’action de l’augmentation du collaborateur, c’est-à-dire utiliser ces outils pour gagner en temps, en qualité, en les supervisant et en délégant les tâches chronophages, non stimulantes. Par contre, on n’est pas obligé d’utiliser l’IA pour tout et rien. On peut accepter de délaisser un gain en productivité pour garder cette tâche qui nous fait plaisir. J’avais aussi une autre anecdote très rapidement, une communicante qui un jour nous a dit « Oui, effectivement, on voit bien qu’on peut automatiser la rédaction des posts sur les réseaux sociaux, mais moi, ça me fait plaisir et je veux continuer à le faire. ». Alors, continuez à le faire. C’est un bon point. Continuons à le faire. À l’ère de l’intelligence artificielle, nous aurons à portée de main des outils qui exécutent très bien de nombreuses tâches. C’est à nous de décider de notre valeur ajoutée, c’est à nous de voir ce que l’on veut faire ou ne pas faire et donc de garder le contrôle sur cette technologie de cette manière-là.
Marc Sanselme 00:34:48 – 00:34:52 : Super intéressant. Est-ce que tu as une opinion ?
Hamza Lamrani 00:34:52 – 00:36:06 : Une opinion très liée avec la précédente. Je pense que la technologie va continuer d’évoluer. Elle va nous surprendre. L’IA va dépasser l’homme avec un grand H, homme et femme, sur plus ou moins toutes les compétences professionnelles, tous les hard skills, si ce n’est déjà le cas. Le sujet pour nous sera de préserver notre humanité, préserver notre singularité. Et ça passe par le fait d’avoir cet esprit critique qui se nourrit de jour en jour, d’avoir cette culture qui continue à se nourrir également, et surtout d’apporter son expertise métier, sa valeur ajoutée, ses années d’expérience dans chacune de ses interactions avec ses outils d’intelligence artificielle. On le voit bien, parfois en formation, des professionnels avec des années d’expérience, qui, soudainement, dès lors qu’ils s’adressent à ces outils d’intelligence artificielle, se mettent à négliger leur expertise, à écrire comme n’importe quel autre stagiaire qui venait de rejoindre leur entreprise. C’est dommage. C’est dommage à l’ère de l’intelligence artificielle. C’est à nous de transmettre notre savoir aussi, en plus de tout ce que l’IA va nous transmettre. Continuons de préserver notre singularité et surtout notre humanité.
Marc Sanselme 00:36:07 – 00:36:15 : Ok, merci. Pour conclure, est-ce que tu aurais une recommandation d’invité pour un prochain épisode ?
Hamza Lamrani 00:36:15 – 00:37:00 : Je sais que vous invitez de nombreux experts. Peut-être qu’il serait intéressant d’inviter un non-expert, quelqu’un qui ne parle pas d’IA, qui ne parle pas de data, qui n’est pas un expert sur ces sujets-là, mais qui utilise la technologie pour avoir aussi un aperçu, un regard sur une personne lambda. Et je pense notamment… un monsieur qui s’appelle Driss Lababi qui est justement un avocat en tout cas qui commence à exercer dans la profession d’avocat et qui utilise assez quotidiennement ces outils d’intelligence artificielle qui me fait des retours d’expérience assez intéressants. et c’est bien aussi d’avoir le regard de l’autre côté, de l’utilisateur et voir ce qu’il en pense de tous ces sujets.
Marc Sanselme 00:37:00 – 00:37:03 : Oui, j’ai d’accord avec ça. Merci beaucoup Hamza.
Hamza Lamrani 00:37:03 – 00:37:05 : Avec grand plaisir, merci pour l’invitation.
Marc Sanselme 00:37:06 – 00:37:12 : Vous venez d’entendre Hamza Lamrani, Speaker IA, directeur de l’activité coaching, dirigeant et membre du COMEX chez Mister IA.