Data, IT et retail “Brick and mortar”

« J’ai fait, j’ai fait faire et maintenant j’aide à faire »

Patrick Barrabé, consultant et conférencier, invité de l’épisode 34 de Data Driven 101 nous donne du recule sur le retail « Brick and mortar ».

Une carrière passée dans le retail et l’IT et une farandole d’exemples pour comprendre la réalité du terrain et les évolutions de mentalités au fil des décennies.

Retail , Data, IT Patrick Barrabé

– Marc — 00:00 :

 Aujourd’hui, je reçois Patrick Barrabé, consultant et conférencier. Il a passé toute sa carrière à faire du Conseil de la vente, du marketing et de la direction de projet et de solution IT Bonjour Patrick. 

– Patrick — 00:11 :

 Bonjour. 

 

Marc : 

Alors Patrick, est-ce que tu peux peut être rapidement nous présenter ton parcours? 

 

– Patrick — 00:12 :

Rapidement, non, mais je vais essayer de le faire si jamais c’est très évident de simplifier plusieurs décennies en très peu de temps. En fait, j’ai une devise qui est simple, que j’essaie de dupliquer qui est j’ai fait faire et maintenant j’aide à faire. Ça résume un petit peu le la totalité. Je suis rentré dans la vie professionnelle en tant que développeur programmeur à l’époque avec 2 métiers, c’était programmeur et analyste. Et puis le chef de tous ces gens, donc 3 métiers dans l’informatique et je me suis aperçu rapidement que les informaticiens développeurs gagnaient beaucoup moins d’argent que les commerciaux qui les vendaient. Donc je me suis dit, il faut que tu deviennes vendeur de ça et donc j’ai commencé à vendre des solutions IT solution hardware pour des grands comptes, ça a très bien fonctionné, c’était l’époque du c’est une espèce de Far West où on gagnait énormément d’argent en vendant un simple ordinateur et puis un jour je me suis aperçu que les gens qui étaient dans des ce qu’on appelait à l’époque des usines, qui sont maintenant des USN arrivaient à vendre du service. Nous on y arrivait pas, on en faisait cadeau, mais on n’arrivait pas à le vendre, le monétiser. C’était une complexité incroyable. Je me suis-je ne peux pas passer à côté de ça. Il va falloir que j’aille voir un petit peu comment ça se passe pour essayer de comprendre la mécanique. Je suis rentré là-dedans j’ai passé quelques années, je montais la déchéance Échelon et je me suis aperçu qu’en fait c’est pas mon truc donc j’ai réussi à me placer chez un de mes clients, ça a l’air bizarre comme ça mais je me suis littéralement placé chez un de mes clients. Et c’est là que j’ai commencé une activité de direction de projet dans le secteur du retail en l’occurrence. Et après Audi tout au long de ces de ces années, je suis passé de la rédaction de projet Haïti à la communication marketing grâce à un dirigeant qui m’a réparé au fond de ma grotte informatique pour me dire où il faut que tu ailles dans la lumière de la communication, du marketing. Parce que à priori, tu seras pas trop mauvais. Et depuis et bien je fais la communication du marketing et c’est vrai que c’est quelque chose qui me plaît. 

 

– Marc — 02:11 :

 Beaucoup d’accord. Alors, indépendamment de tout ça, tu me parlais de chat JPT et donc je me dis c’est intéressant de faire une parenthèse là-dessus. Tu es Orly adopter et on va dire homme d’expérience à alors je voulais un peu avoir le déroulé en fait. Comment t’en es arrivé? Bah déjà si tôt à utiliser tu disais 3 4 fois par jour Chépy et à quoi ça te sert aujourd’hui? 

 

– Patrick — 02:35 :

 Alors je suis un peu, alors les docteurs de tout depuis très longtemps, la Laeti la technologie m’a toujours intéressé. Donc je vais pas remonter à trop loin mais vraiment ça m’a toujours beaucoup intéressé. Alors chadi piti être un expert ou un oréo, docteur de chadi petit, c’est même pas très compliqué parce que ça fait pas très longtemps que ça existe. En tout cas en grand public hein. Moi je ne le je ne l’utilise que depuis qu’il est disponible au grand public, c’est à dire depuis la fin de l’année dernière puisque nous sommes en 2023 donc c’était fin 2022 Et là d’un coup t’as vu je te date ton podcast là, ça c’est fini là. Et alors pourquoi? Pourquoi chadi pity? Déjà parce qu’il y a très longtemps, j’étais un fan de ce qu’on appelait les systèmes experts, c’est je pose une question, j’ai une petite arborescence. L’ordinateur me répond alors en texte hein, y a pas de voix, il y avait pas tout ça. Il me répond en texte, est-ce que c’est plutôt ça ou ça je dis c’est ça et hop, je finis par arriver à une conclusion ou à une réponse parmi des milliers de réponses grâce à une petite arborescence. Moi j’étais fan de ces trucs là, je me dis c’est génial et quand j’ai vu chadi pythie sortir je me dis mais est-ce que ça serait pas un peu comme ça j’ai commencé à passer. Quelques heures dessus, puis quelques jours dessus et quand au bout d’un j’ai un vendredi soir, j’ai démarré, j’ai dû m’arrêter de lundi matin avec vraiment des pauses purement techniques et physiologiques. Je me suis dit il y a quelque chose à creuser, va falloir que tu étales ton temps d’utilisation de tchoupi. Et c’est ce que j’ai fait, alors charge me sert à quoi déjà? Chatte m’a servi une chose exceptionnelle, c’est que j’ai tendance à faire des emails, à répondre à des emails de façon extrêmement lapidaire. On m’envoie un email de 15 lignes avec 3 boulettes point, je réponds oui ou non. Voilà, j’essayais de répondre à chaque boulette, point, mais je suis un farouche partisan du un email, un sujet donc quand y en a plusieurs dedans, je prends malin plaisir à répondre qu’à l’un d’entre eux et pas aux autres pour éduquer un petit peu. Mais la personne qui est en face. Donc grâce à Chadi piti j’ai pris les emails en question, je les ai collés dans chadi piti j’ai fait donne-moi une réponse dans le style de donc, et signifiant ça et miracle, il m’a sorti un email qui était à peu près cohérent. Je l’ai corrigé à la marge, je l’ai recollé dedans et depuis la plupart de mes interlocuteurs me disent, Patrick c’est super, enfin tu t’es mis à envoyer des emails normaux? Génial et là je me suis dit, je tiens quelque chose, alors je tiens quelque chose. Ben quoi ben c’est simple, je me suis dit Je vais commencer à poser des questions, on parle beaucoup de Google qui est en train de devenir un moteur de réponse et non plus un moteur de recherche, mais en fait c’est le cas depuis maintenant quelques années. Google est vraiment devenir un moteur de réponse. Et Teddy est un outil de réponse. On pose des questions à chipie et y répond. Alors j’ai commencé à dire à charge, Betty, Bah est ce que tu connais tel bouquin? Il m’a dit oui, je lui dis résume Moi ce bouquin en 5 points, il m’a résumé le bouquin en 5 points, je dis oui c’est génial, j’ai là j’ai même plus besoin de me compliquer beaucoup la vie. Je suis abonné moi à un outil qui s’appelle à une solution qui s’appelle Cooper et Cuber c’est des bouquins résumés donc je lis énormément de choses depuis et quand je veux approfondir Ben je vais un peu plus loin mais très souvent les ouvrages américains c’est une idée. 4 exemples développés en 2000 façons de le comprendre. Parce que les Américains fonctionnent comme ça, nous, c’est beaucoup moins le cas et donc ça m’a permis d’avancer. D’ailleurs, pour venir ici avant de venir ici, j’ai fait, je me suis dit, la data, elle est là pour permettre à l’entreprise de croître, de faire des choses exceptionnelles, d’innover et d’être performante. Et j’ai posé la question à tchoupi, je lui dis, quels sont les meilleurs bouquins sur la data dans ce sens là? Il m’en a sorti 5, j’ai dit sors moi. Les idées fortes, il m’a sorti les idées, j’y développe moi à chaque idée et j’en ai fait un petit ouvrage de 50 pages que vous allez pouvoir trouver sur et il est totalement gratuit et en téléchargement c’est 1PDF Sur Betty BIT point y slash data driven 101 Je vous invite à aller le consulter et vous verrez, le PA fait complet. Il a été alors j’ai pas du tout retouché hein. J’ai juste mis un faux titre, et cetera, et ça a été fait en moins d’une demi-heure avec Cathy. Donc oui, vous ne connaissez pas un sujet chapitre c’est génial, vous la prenez il vous enfin vous, ça vous permet d’apprendre sur ce sujet. Alors bémol, il peut sortir d’énormes bêtises, il faut donc quand on fait ce genre de choses, être un peu un expert d’un sujet donné ou connaître un peu le sujet, sinon on tombe dans des biais cognitifs importants comme le biais de confirmation et ou le biais d’ancrage, ça peut arriver très vite, donc il faut être vigilant et maintenant j’utilise à pratiquement tout. J’utilise Tahiti pour savoir quand je vais à Avignon, je sais pas où aller à Avignon, j’il me sort les principaux lieux à visiter. Avignon, c’est extrêmement bateau pour les avignonnais, pour ceux qui connaissent, pour celui qui n’a jamais mis les pieds. Bah c’est un bon début quoi sur plein de sujets en plus. Moi j’adore apprendre, je suis extrêmement curieux donc des fois je me colle devant moi quand j’étais gamin j’étais un peu bizarre mais je lisais l’encyclopédie universalis mais vraiment je serai le premier bouquin, il fait une référence, j’allais chercher le 2ème, je mettais dessus, j’avais des fois 5 6 comme ça avec empiler. J’ai jamais lu la Britannica, j’en ai toujours rêvé, mais j’ai pas un niveau suffisant d’Anglais et Ben charge Pity c’est ça, c’est ça. C’est des fois je suis dans le métro, je traîne un peu quand j’ai du réseau, je clique sur chat JP je pose ma question, j’ai une réponse, je trouve ça génial. Voilà. 

 

– Patrick — 07:35 :

 Et alors, est-ce que t’as après ces quelques mois d’utilisation des conseils sur comment l’utiliser efficacement? Comment justement éviter ce qu’on appelle les hallucinations quand ils racontent n’importe quoi ou bien qui bottent en touche? Voilà. Est-ce qu’y a une bonne façon de l’utiliser? 

 

– Patrick — 07:51 :

 Alors il botte en touche très souvent, il faut savoir quand même que bon chat Getty pour ceux qui ne le savent pas, c’est quand même conçus et construits en Silicon Valley, donc on a tous les travers des Américains, la Silicon Valley où il faut être performant. Punchy, sympa, gentil, n’agresser personne ne pas dire du mal de quelqu’un donc tout ça ressort de façon très importante dans Chadli et après il y a énormément de tics de langage dans Tahiti. Si vous lui posez 17 questions différentes, vous allez voir que les 17 textes que vous allez obtenir sont assez semblables, donc il va falloir beaucoup réécrire. Alors on peut apprendre à chadi piti à écrire selon son style, on prend le texte, on remet. Moi j’ai choisi ça, on lui apprend petit à petit et finit par écrire un petit peu comme vous écrivez, ça évite de corriger. Trop, on corrige beaucoup moins la moi. Le principal conseil, c’est essayer, y en a pas d’autres hein, c’est essayer encore et quand vous avez suffisamment essayé, continué à essayer et c’est vraiment la curiosité. Chadi piti évolue régulièrement, il apprend je pense. Alors je connais pas bien le modèle technologique hein, mais je pense qu’il apprend de l’intégralité de toutes les recherches qui se font dans le monde et de toute la mécanique de recherche et de demandes qui existent. Et donc à ce titre-là le chat dipity dit a 6 mois alors c’est peut être aussi un biais hein, c’est parce que je l’ai éduqué. Mais je l’ai regardé avec d’autres comptes et le Tchad Dipity d’il y a quelques mois n’est plus le même que le Tchad Hippy maintenant et là je ne parle que la version gratuite hein. Je prends très rarement les versions payantes d’un outil pour pouvoir justement en parler au plus grand nombre possible. Tout le monde n’est pas prêt forcément à mettre quelques dizaines d’euros sur la table pour avoir un service plus performant dont on n’est pas encore capable de mesurer la le gap. Voilà donc déjà apprendre. Ensuite il faut absolument pas hésiter à regarder tous les gens qui parlent de tchoupi, vous allez sur LinkedIn, vous allez sur Facebook, vous allez ailleurs, y a des tas de gens qui vous disent. Voici les 10 meilleurs prompts, parce qu’on appelle prompt le petit texte que l’on tape pour avoir l’information qui arrive derrière. Donc c’est la question, c’est la formulation, ça s’appelle un prompt. Et il y a des tas de gens qui vous font des visuels sur les 10 meilleures pompes, les 100 meilleurs pompes pour ci pour ça, utilisez les vous voyez ce que ça donne? Rien n’est acheté. La seule chose que je suggère c’est de surtout ne pas payer pour ça. Contentez-vous déjà de ce qu’on vous propose et après faites vos propres tests et tôt ou tard il faut absolument pas hésiter à tester, à essayer. Quelqu’un a une brillante idée, vous essayez pour voir ce que ça donne. Par exemple, moi j’ai découvert l’existence de tableaux, le la possibilité de créer des tableaux dans le Getty, je trouvais ça génial, j’ai fait des dizaines et dizaines de tableaux. Surtout la liste des meilleurs champions de formule un des dernières années, puis des 5 dernières années. La liste des 10 meilleurs tubes de K-Pop, la liste des 10 meilleurs tubes de rock anglais entre 80 et 80 entre les années 80 les années 90 et il vous sort tout ça et on peut rajouter des lignes, des colonnes dans tous les sens, c’est génial. Alors pour moi maintenant, il y a des gens qui ont trouvé ça extrêmement relou, mais il faut vraiment tout tester, ce qui est possible de faire et dans les prompts que vous allez lire, il y en a qui vont vous paraître pertinents pour votre usage personnel, pour votre usage professionnel. Dans ce cas-là vous les stockez. Vous faites une petite liste des promptes les plus pertinents et tôt ou tard vous allez être amené à pouvoir publier celtis de prompte, comme les autres l’ont fait simplement parce que déjà, statistiquement, il y a très peu de gens qui publient sur les réseaux sociaux et que vous pouvez très rapidement devenir un expert du sujet simplement en publiant les prompts que vous utilisez au quotidien. Donc n’hésitez absolument pas. Au Royaume des aveugles, les borgnes sont rois. 

 

– Marc — 11:20 :

 D’accord alors donc ton expertise, la dernière peut-être, c’est le retail, 15 ans de Retail. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu du parcours? Déjà, dans un premier temps? 

 

– Patrick — 11:32 :

 Alors le Retail, j’y suis entré pour mettre en place des projets IT Les projets que j’ai mis en place dans le retail, c’était déjà la gestion unitaire. Alors j’ai une terre, ça parle très peu de monde, mais la gestion unitaire, c’est très simple à expliquer sur chaque produit que vous achetez, un code barre quand vous passez ce code barre en caisse, le produit sort du stock et la valeur du produit. Par exemple une bouteille d’eau à 1,50€ 1,50€ sort du stock en valeur vente et vous rentrez dans votre chiffre d’affaires. 1,50€ donc quand vous Regardez vos tableaux à la fin de la journée, vous savez qu’il y a eu 200 bouteilles d’eau de 1 litre 5 2 la marque oups qui est sortie alors ça c’est magique. Avant ça, il y avait ce qu’on appelait une gestion au rayon, donc vous sortiez. L’équivalent de 1,50€ du rayon haut. Vous ne saviez pas si c’était 2 petites bouteilles, une grande de la pétillante de l’eau gazeuse et impossible, donc, il fallait faire du réassort régulier. Il fallait regarder dans les rayons ce qui se passait et l’expertise, elle était vraiment du côté de l’ancien, le vieux dans la boîte. Il savait en regardant l’alliance qui lui manquait, il passait avec son listing, il cochait, il rajoutait la gestion unitaire, c’est la possibilité de tout faire passer à l’unité. Ce que vous connaissez actuellement dans les magasins n’existait pas il y a 5, 10, 15, 20 ans. Dans les entreprises, c’est très nouveau en fait, donc j’ai mis en place cette gestion unitaire, ce qui a été un changement fondamental au niveau des équipes et du management. Parce que d’un coup, le sachant, ça pouvait être le stagiaire qui maîtrisait un peu plus l’informatique que le directeur de magasin qui avait 30 ans d’expérience. Ça a été une révolution et surtout on avait en temps réel le chiffre d’affaires, la marge de chaque rayon sous rayon bout d’étagère précis sur un sujet donné, ça révolutionnait le monde de l’information et de la donnée dans le retail. Alors dit comme ça on se dit oui, c’est magique. Disons de la data, ils vont pouvoir l’utiliser. Bah pas du tout en fait, je me suis aperçu 4 ans après quand ce projet s’est terminé, que j’ai attaqué un autre projet. J’ai eu besoin de faire de la simulation parce que j’ai vu des solutions qui arrivaient de prédictibilité, de vente en me disant si je vends ça, qu’est-ce que je pourrais vendre avec pour pouvoir gagner de l’argent et est-ce qu’il y a des gens qui achètent en même temps que ça, quelque chose d’autre? Et j’ai demandé à l’i de me sortir un an de vente pour coller ça dans un poc, un Proof of concept et leur demander de pouvoir montrer que la prédictibilité existait. Ils ont été infoutus de le sortir 5 ans après mais vraiment totalement impossible de sortir cette information. Je me suis aperçu qu’en fait on avait de la data, on n’avait pas prévu de l’exploiter si ce n’est au quotidien pour voir des petites statues qui montent et qui descendent mais qu’on n’a jamais exploité ça derrière. Et ça c’est un vrai sujet d’orgueil parce que c’est pas uniquement dans l’entreprise dans laquelle j’ai mis ça en place et dans la plupart des autres entreprises. Quand j’ai discuté avec mes confrères et mes collègues des autres structures de retail, je donne un exemple de simple de ce qu’est ce à quoi peut servir la prédictibilité quand vous achetez un barbecue. Dans un magasin qui vend des barbecues en général à côté du barbecue, il y a le charbon de bois, alors ça paraît frappé au coin du bon sens. Mais en théorie, à côté du barbecue, il devrait y avoir d’autres barbecues, éventuellement des pinces, des outils, des accessoires, mais pas du charbon de bois. Le charbon de bois, il se doit se retrouver avec le reste, les combustibles, les machins loin ailleurs dans le rayon, donc le fait de vendre du charbon de bois à côté du barbecue fait que quand le gars achète un Barbeuc, Ben il achète son charbon de bois en même temps, c’est frappé au coin du bon sens, c’est la vente additionnelle, mais la vente additionnelle c’est quelque chose qui dépend de la data, on sait pas spontanément ce que les gens achètent en même temps. Sauf si on a d’énormes quantités de données qu’on peut analyser. J’avais pris aussi un autre exemple un peu idiot, mais Mesdames, vous envoyez votre mari acheter des couches pour bébé supermarché, il va passer acheter des couches pour bébé. Déjà il va le faire discrètement parce que c’est pas forcément son truc, surtout dans ma génération parce que je suis même pas tout jeune les jeunes maintenant ils s’en foutent mais ils achètent ces couches pour bébé. Si vous avez la brillante idée de coller à côté des couches pour bébés, des packs de bière, il va se dire après tout je suis là, je vais quand même prendre un pack de bière et il va passer le prendre le pack de bière. Ce qu’il n’aurait pas fait parce qu’il n’avait pas dans sa liste de courses, parce qu’il est pressé le temps d’aller à la bière et surtout le temps de justifier qu’il est allé traîner là-bas alors qu’il a déjà 5 minutes de retard en revenant là, il va dire, attends, c’était à côté. Elle pourra même le vérifier. Après ça, c’est la vente additionnelle simple et commencent à s’en aperçoit parce qu’on s’aperçoit qu’il y a pas mal de gars qui achètent des packs de bières et des couches en même temps. C’est abstrait ce que je dis hein, c’est pas forcément une réalité, mais c’est pour expliquer un petit peu ce que peut être la vente additionnelle par traitement de la data. On s’aperçoit d’une chose, on dit OK ça fonctionne comme ça, les gens qui sont très forts là-dessus. C’est l’e, commerce je crois que c’est le C qui a une époque vendait des produits et proposait vous achetiez un micro ordinateur en ligne par exemple ou un mon 1PC ou un PC portable. Et enfin si vous proposez tout de suite soit une souris supplémentaire, soit un disque dur supplémentaire, un disque dur externe, il tentait et vous envoyez les 2. Il prenait sur 100 personnes qui achetaient ce produit là 50 voyez la publicité pour le disque Dur 50, voyez la publicité pour la souris si le disque dur se vendait plus que la souris. Hop, d’un coup c’était plus cinquante, mais sans qu’on basculait sur le disque dur, ça, ils le font en temps réel, donc ils ont une longueur d’avance et ils sont dans le futur ces gens-là Alors quand je vous le dis comme ça a l’air extrêmement simple mais en fait non. Ce qu’il faut réaliser c’est que le retail traditionnel, le mortar, il est à des années-lumière du clic. Déjà parce qu’y a des gens qui sont des humains derrière. Quand tu vois que les contrôleurs de gestion pilotent quasiment tout au millimètre qui pilotent les la direction des magasins que les magasins sont encore des gens qui sont prioritaires en matière de business. On s’aperçoit qu’il y a un vrai gap entre le traitement de la donnée au niveau siège Haïti qui pourrait se faire avec le marketing en amont, le marketing en aval, le marketing produit marketing client et le la réalité du terrain magasin. Il y a encore une vraie dichotomie. Il y a beaucoup de structures qui voient l’e-commerce comme étant un truc un peu perché alors que ce n’est qu’un nouveau type de magasin qu’il faudrait le traiter comme tel et que les magasins mortars et les magasins cliquent, s’enrichissent les uns des autres de leur mode de fonctionnement. Voilà enfin ça, je pense que c’est toi quelque chose que tu connais. 

 

IL Y A UN TROU LA

 

– Marc — 17:32 :

 Alors dans ce Retail Brick and Mortar justement, ce qui est un frein à au développement Ben de solutions comme tu dis Prédictives de recommandation de produits pour faire de la vente additionnelle qui freine. Pourquoi ce que c’est alors du coup, 

 

Patrick

alors l’humain c’est l’humain, c’est quasiment que l’humain mais 2 types d’humains très précis. Le premier, ça va te paraître super évident, c’est le Boomer qui est à la tête du truc et qui se dit on a fait ça depuis des décennies. A pas de raison que ça change, et cetera. Pourquoi lui? Parce qu’il est arrivé au poste où il est, parce qu’il a suivi les règles, parce qu’il a suivi la mécanique, donc il est arrivé. Il est directeur commercial, il est directeur des ventes, il est directeur du réseau. Et puis au-dessus de lui, il a un dirigeant, il a souvent un actionnaire qui lui même est un gars avec une vision extrêmement traditi. De la façon dont doit fonctionner le Retail, c’est des gens dans des magasins, leur mettre une tablette entre les mains. Déjà c’est une révolution. Moi je me rappelle l’arrivée d’Internet dans les magasins. Tout le monde a freiné les cas de fer parce qu’on s’est dit on va pas leur mettre, ils vont pas s’amuser. Sur Internet alors qu’ils ont du vrai boulot à faire maintenant, si on coupait internet dans les magasins de retail, y aurait une révolution. Le les gens s’arrêtent de fonctionner tout bêtement. Le retail s’arrêterait de tourner, mais le passage a mis des années. Moi j’ai connu un actionnaire qui a quand même appelé le patron de Haïti pour lui dire t’as mis un intranet en place, tu m’arrêtes immédiatement et il a fallu faire un on off pour arrêter 3 jours de discussion pour lui expliquer à quoi servait l’Intranet et qui réalise que bah non, c’est salariés n’allaient pas s’amuser à regarder des chats mignons en ligne mais ou écouter de la musique où regarder les films. Mais bien travailler et je vous parle de ça, y a même pas 10 ans hein, parle pas d’il y a 30 ans hein, ça a même pas 10 ans donc il y a ce premier frein qui est un frein culturel. Et puis surtout un frein de c’est des personnes qui sont pas des innovants, c’est pas des innovants, c’est pas des innovateurs, ce sont des gens qui ont suivi un chemin qu’on leur a tracé en disant tu vas arriver là, c’est bon les innovateurs ils sont pas souvent assez strates là et le 2ème frein? C’est les moins de 30 ans. J’ai même le moins de 35 ans. Le frein il est monstrueux alors dit comme ça, il y a que les vieux patrons de laeti qui vont me dire Ah enfin il y a un gars qui nous écoute et qui est d’accord avec ça. J’ai du mal à faire passer le message et je vous laisse parce que moi je l’ai vécu quand j’ai mis en place la Google suite dans un grand groupe de retail et que j’ai fait des interventions chez Google, j’avais les patrons de l’i t qui étaient là, des vieux bonhommes qui venaient et qui me disaient Mais venez, venez expliquer ça à mon patron, moi j’arrive pas, il me croit pas, il pense que je fais de la résistance mais et tout, mais en fait le moins de 35 ans même moins de 30 ans à l’époque mais moins de 35 maintenant parce que c’était y a 5 ans C’est un gars qui a été formé dans un environnement éthique très précis. C’est un digital native mais un digital natif de son digital native à lui le meilleur exemple pour donner un peu de contexte à ça, c’est les médias sociaux. Si vous avez un gamin qui a 25 ans, qui en a 21 qui en a 15, vous allez voir qu’ils utilisent absolument pas du tout les mêmes outils, qu’ils ne communiquent pas entre eux et que pour communiquer entre eux, ils se voient-ils se parlent. Au pire ils utilisent un outil commun qui est un petit peu moyen pour les 2, mais entre celui qui utilise un sta, celui qui utilise snap, celui qui utilise. Tiktok, celui qui dit discorde, celui qui utilise et d’autres outils, ils utilisent pas les mêmes outils. Et moi j’ai vu arriver en entreprise des jeunes qui me disaient bon de le fameux digital native qui arrive avec son Max sous la main, son MacBook Air, son environnement de travail précis et je lui ai dit super, on te met 1PC avec Google suite et me dit Vous avez Outlook. Comment je fais pour travailler? Il y a pas Word je dis bah non bah une solution toute ça cas extraordinaire tu pourras travailler n’importe où t’as? Ah oui mais non mais moi non moi il me faut mon Mac avec le Microsoft Office sinon je suis mort et le gars de 40 Balais dans l’entreprise je parle pas du patron hein, je parle de l’utilisateur, c’est là où j’ai le moindre résistance 45 et plus c’est les gars quand j’avais le plan de formation je les réunissez et je leur disais alors les gars, on vous met en place la Google suite qui veut être formé là-dessus et comment? Comment on s’organise? Tous les plus de 45 ans. Alors, à part les 2 3 réfractaires qui ont encore des téléphones à clapet qui avaient pas de smartphone? Mais la plupart m’ont répondu la même chose, c’est écoute, on teste, on voit si on a besoin, on vient de voir. Entre parenthèses, on n’est pas plus con que les jeunes, on va y arriver parce que ça fait quand même 40 ans qu’ils font ça. Ils sont passés du papier, du manifold pour ceux qui savent ce qu’un manifold, je ne vais pas expliquer ce qu’un manifold. Ceux qui savent les autres n’ont pas besoin de le savoir et à la l’informatique toute moche en texte à Windows et à des environnements extrêmement graphiques. Et puis maintenant à des solutions en SAS sur des plateformes en pas, et cetera. Donc ces gens-là se sont adaptés, ils ont pas eu le choix. Les jeunes qui ont connu un environnement précis, ils ne veulent pas s’adapter, mais ce qui est humain, hein, c’est pas un problème de jeunes, c’est humain, il résiste et j’en région de résister. Donc on se retrouve avec 2 types de résistance dans l’adoption des solutions dont tu parlais tout à l’heure c’est… Les vieux à des postes de responsabilités, parce que s’ils avaient été un peu innovants, un peu funky, et cetera, ils auraient jamais pu monter jusque-là parce qu’on ne fait monter là-dedans que des gens qui ont un mindset très précis et les jeunes qui arrivent en entreprise et ils sont de plus en plus nombreux parce qu’on a tendance à se débarrasser des seniors et dans certaines structures, notamment dans le lit des seniors, ça démarre à 45 balais, voire même moins pour les femmes et les remplacer par des jeunes, donc des générations XYZ qui sont de moins en moins appétentes pour l’évolution rapide des technologies, voilà. 

 

– Patrick — 23:04 :

 Donc on voit que t’es vulgarisateur dans le domaine de la conférence en particulier, est-ce qu’il y a quelque chose que tu dois toujours répéter et qui pour toi serait une évidence? Dans 10 à 20 ans? 

 

– Patrick — 23:16 :

 Alors il doit y avoir un bout de vidéo qui traîne sur Internet. On m’avait posé la question il y a quelques années sur une péniche au bord de la Seine, qu’est-ce que tu penses qui sera très important dans un an, 2 ans ou 3 ans? Et j’avais répondu la personnalisation. Et c’est toujours valable, c’est toujours le cas, ça sera toujours le cas. On va vers de plus en plus de personnalisation à tous les niveaux en matière de service, en matière de produits, en matière de tout, de tout prendre. Des exemples simples. Mais il est très rare que vous achetiez une voiture stock. Les gens veulent toujours un petit truc supplémentaire. Enfin bon. Ces 2 dernières années, c’est compliqué parce qu’il y a pas de stock physique, c’est qu’il faut attendre 2 ans pour avoir des voitures, mais si on reprend un petit peu en arrière, Regardez les même les Tesla, les Tesla qui sont des voitures qui sont full option. Activer ou non, il y a des gens qui activent, qui n’activent pas Porsche, qui est l’un des constructeurs qui est le constructeur le plus rentable au monde. A priori y a pas une Porsche qui sort client qui ressemble à une autre Porsche client. Elles sont toutes personnalisées. Vous arrivez dans le prêt-À-porter de plus en plus. Les gens achètent alors les gens qui ont peu de moyens achètent des produits de fast fashion. Mais pourquoi la fast Fashion fonctionne? Parce qu’ils ont très rapidement un produit que le voisin n’a pas, ça leur donne l’illusion de la personnalisation. Il y a quelques années, un grand chausseur, un fabricant de souliers extraordinaires qui s’appelle berluti. Avait commencé à tatouer les chaussures pourquoi? Parce que vous n’aviez plus le même Richelieu que le gars d’à côté. Vous aviez un tatouage différent, ça coûtait beaucoup plus cher. Déjà une paire de berluti, ça coûte un bras, presque un SMIC, donc on avait ça et ça, c’est une tendance qui est passée du très haut luxe au luxe, du luxe au prêt-à-porter abordable. Et c’est en train de descendre. Les gens veulent de plus en plus de personnalisation, et ça, quel que soit le secteur d’activité. Donc dans tout ce que je fais, parce que toutes les conférences que je fais sont en général orientées autour de comment être meilleur, plus performant, gagner plus de sous, et cetera, parce que sinon les on se déplace pas hein? Si je raconte ma vie, je suis pas un stand de peur donc ça intéresse personne. Eh bien le je glisse toujours ça à l’intérieur personnalisé et pour personnaliser il n’y a pas 36 solutions. Il faut de la data, il faut savoir à qui on s’adresse, il faut qu’au bout de quelques secondes, voire quelques minutes de navigation sur un site internet, on identifie assez rapidement le type de profil dans lequel on va pouvoir vous ranger pour vous proposer à vous, parisien en, français, classe moyenne, le TEE Shirt de couleur un peu funky qui va vous correspondre avec le petit motif sympa qui n’est pas présent forcément tout de suite dans le catalogue. Et il se trouve que ça va être le même qu’un gars qui ne fait pas forcément la même chose que vous mais qui est en Alabama. Et qui est fonctionnaire mais qui a eu à peu près le même comportement que vous au départ, donc le reste on est capable de le prédire. Si vous avez le même type de comportement avec ça continue, on sait que vous allez aimer ce truc là parce que le gars en question, il l’a aimé et ça c’est la personnalisation, ça c’est en prédictibilité personnalisation et il y a des sites qui marchent très bien. Vous avez des sites de t-shirts où vous pouvez acheter un t-shirt avec un modèle dessus, il y a de plus en plus de gens qui utilisent des outils comme Vista print par exemple pour imprimer leur propre t-shirt avec leur propre visuel dessus leur propre texte. Simplement parce qu’ils sont les seuls à avoir et parce qu’eux trouvent ça rigolo, ce qui ne réalise pas, c’est que sur une mécanique de longue traîne, alors je vous invite à lire les un livre sur la longue traîne, mais sur une mécanique de longue traîne là où vous pensez que vous êtes le seul parmi vos 100 potes ou 100 copains ou copines à apprécier ce genre de produit sur le monde entier, vous êtes des dizaines de milliers, donc il y a potentiellement un business à monter, donc ce qu’il faut se dire, C’est que la personnalisation va être la clé absolue dans les années à venir de tout. De tout, il y a des gens qui achètent des bandes de diodes pour les coller derrière leur téléviseur pour faire un petit peu comme le Philips, je sais plus quoi là qui permet d’avoir une un halo autour de la télévision et je le sais parce que je l’ai fait. Donc je c’est ça serait je trouve ça magique le à l’autre la télévision que je peux régler avec ma petite couleur mais du coup j’ai pris la même télé que le gars d’à côté mais c’est pas dans l’idée de ne pas avoir la même télé parce que le gars d’à côté il sait pas quelle télécharger mais c’est l’idée d’avoir ma propre télé. J’ai personnalisé ma télé. Waouh voilà donc ce que je répète depuis des années, c’est ça de temps en temps y a des gens qui m’écoutent qui tente et ça marche. Tous ceux pour lesquels ça n’a pas marché en général, n’ont pas tenté. 

 

– Marc — 27:32 :

 Voilà, c’est comme le loto. 

 

– Patrick — 27:34 :

 Exactement, c’est comme le loto. 

 

– Marc — 27:37 :

 Alors dans le domaine de l’i t de l’intégration, la gestion de projet IT il y a un domaine que tu maîtrises, qui est le shadow IT Alors peut-être je peux déjà te laisser la main pour nous définir ce que c’est que le shadow I. 

 

– Patrick — 27:49 :

 Alors le shadow Haïti? Bah il y a plein de définitions sur le web hein. Je vous invite à taper shadow, y a des gens qui vont mieux en parler que moi, mais ma version de la définition du Shit c’est en gros déjà il faut définir ce qu’est l’i t c’est tout ce qui est le système d’information de l’entreprise a décidé que vous allez travailler sur le Pack office dans un environnement Microsoft. Windows sur des PC en utilisant SAP un logiciel de gestion de paie ou un tel, et cetera, ça c’est l’i t l’entreprise. Et à un moment donné, il y a un truc qui vous manque, un logiciel de traitement d’image, alors vous allez faire une demande interne, on va vous dire OK le produit qui a été agréé c’est photoshop ça coûte tant de centaines d’euros par mois ou par an. Il faut que tu fasses une demande à ton supérieur hiérarchique, et cetera, et cetera. Le problème, c’est que vous avez un livrable sous 3 jours et que le processus de demande et de validation il dure 10 jours quand c’est accepté, donc à un moment donné, vous dites je vais me débrouiller tout seul, d’ailleurs on vous dit fortement. Débrouille-toi tout seul ou je veux pas le savoir où il faut que tu me rendes ce truc en gros démerde toi le chat de high c’est le syndrome Démerde-toi. Voilà ça veut dire que la personne va trouver une solution par elle-même à une solution informatique hein? Parce qu’y a pas beaucoup de gens qui vont développer un logiciel de traitement de dessin sur un coin de table donc ils vont chercher une solution. Ils vont chercher une solution pour gérer des budgets, ils vont chercher une solution pour sortir des statistiques, ils vont chercher une solution pour faire des jolis camemberts, et cetera plus rapidement que ne le fait un PowerPoint et de façon plus jolie et plus automatique. Puis maintenant vous avez même de liens, hein? Vous injectez un texte, un thème? Il vous sort 50 slides derrière. Pourquoi je me foulerais puisque ça existe déjà, pourquoi je m’embêterais avec un truc super compliqué? Et ça c’est ce qu’on appelle le shadow IT En fait shadow c’est l’informatique invisible par la structure informatique de l’entreprise. Tout ce que le patron de l’informatique de l’entreprise ne voit pas en matière d’informatique, c’est le shit, c’est dans l’ombre, il sait pas ce qui se passe et le shit de Haïti c’est monstrueux. Et vous avez beau mettre tous les bridages que vous voulez, il y en aura toujours. Le nombre d’entreprises et là je veux bien que les gens qui nous écoutent mettent un petit commentaire si besoin sur non chez moi personne n’utilise WhatsApp pour communiquer de façon professionnelle si on en a beaucoup, c’est miraculeux. Très rapidement. Vous avez beau avoir teams, avoir tout ce que vous voulez, WhatsApp, il est partout. On le bride sur les téléphones pro, pas de problème si on a vraiment besoin de bosser dans l’équipe, on va l’utiliser sur le téléphone. Perso il y a un vrai sujet là-dessus parce que derrière le l’aspect légal rattrape actuellement la Cour de cassation vient de sortir un truc très simple, c’est que si vous utilisez WhatsApp à titre pro sur votre téléphone perso, votre patron peut venir vérifier tout ce qui se passe sur votre téléphone. Perso il en a légalement le droit donc il y a un sujet là-dessus. Il faut vraiment être vigilant sur la porosité qui a et qui existe et qui est imparable. Entre l’usage du type personnel et l’usage d’outils professionnels de l’entreprise et le shadow IT surtout, a basculé il y a quelques années quand l’informatique personnelle est devenue plus performante à moindre coût que l’informatique professionnelle, jusqu’à à peu près 6 7 ans. La technologie, la performance, elle était en entreprise il y a des gros ordinateurs et du traitement rapide, les écrans incroyables et tout. Et quand on arrive à la maison, c’était pas en noir et blanc et à galène mais pas loin. Les imprimantes étaient moches, c’était fragiles et tout maintenant. Vous avez chez vous des imprimantes 3D à des coûts raisonnables, vous avez des écrans monstrueux qui coûtent. Une centaine d’euros, vous pouvez avoir un écran extraordinaire alors que l’entreprise vous colle un truc tout petit tout moche à 10€ vous avez des ordinateurs 3 à 4 fois plus puissants quand vous l’achetez pour vous plutôt que l’ordinateur de l’entreprise qui a des contraintes techniques extrêmement lourdes. En gros, vous roulez dans une BMW qu’on disait à la maison et on vous donne une Clio commerciale au Bureau, mais c’est vraiment de cette de cet ordre là, ce qui fait que Ben beaucoup de gens, et alors ça a accéléré avec le télétravail, ont du mal à travailler sur leur environnement de travail. Professionnel, simplement parce qu’il est lent, peu performant et qu’on leur demande de la performance et de la rapidité. 

 

– Marc — 31:57 :

 Et alors du coup, qu’est-ce qu’on peut faire quand on est responsable de l’i t quand on est dirigeant, comment on fait pour que dans une entreprise les gens utilisent on va dire? Les bons outils au sens de n’enfreignent pas les contraintes de confidentialité, les contraintes de sécurité, on va dire importantes de l’entreprise. 

 

– Patrick — 32:17 :

 Bah déjà il faut bien être conscient quand on n’est pas ton Haïti, mais même quand on est patron tout court ou quand on est dirigeant au manager, que le gros le plus gros problème de sécurité de l’informatique se situe entre le clavier et le dossier du siège. En gros c’est le bonhomme quoi. Le bonhomme ou la bonne femme qui la principale source de problèmes en matière de sécurité, elle est là, elle est pas ailleurs. La première chose à faire. C’est expliquer aux gens quels sont les risques et quels sont les problèmes. Ça n’est pas acquis. Et c’est pas parce que vous avez demandé, parce que la DRH en recrutant une personne, a demandé à ce que vous maitrisez le Pack office à la cocher la case oui, que vous êtes sûr qu’il comprend même ce qu’il fait au quotidien sur l’informatique. Ce sont des domaines d’activité qui ne sont pas enseignés à l’école, qui ne sont pas enseignés dans la vie courante. On part du principe que vous débrouillez dessus. C’est faux. Il y a un outil extraordinaire qui s’appelle le PCE qui permet de mesurer les compétences de façon très académique d’une personne sur les outils bureautiques. On va vous demander la copie de votre bac, la copie du diplôme. Vous avez obtenu des diplômes que vous avez obtenus, même la mention si vous l’avez même quand vous avez 45 ans, on vous demandera jamais une certification Voltaire. C’est en gros savoir si vous êtes capable d’écrire correctement alors que vous êtes censé pondre apport et pareil le degré, le niveau de vos compétences en matière de bureautique et on le demande pas simplement les il y a des gens qui ne l’ont pas. Vous demandez à des salariés quel navigateur utilises ils? Ils connaissent même pas le mot, il y a un vrai sujet dessus, une véritable éducation. Donc déjà il faudrait trouver un système qui fait qu’on vérifie la compétence d’un collaborateur donné en matière de sécurité. Et si il a pas cette compétence, on lui enseigne, on lui dit de pas montrer son PC dans le train, on lui explique pourquoi on lui donne des cas d’et Capri s’il fait les choses, il les fait en connaissance de cause qui est une vraie volonté de nuire parce qu’ils sont à priori les salariés ont une vraie volonté de travailler correctement, mais si on leur dit pas comment travailler correctement, ça va le faire. Donc les patrons de l’i t avec la DRH ont un vrai rôle de pédagogie qui n’est absolument pas présent dans les entreprises actuellement. Voilà une fois qu’on a expliqué aux gens ce qu’il faut faire et pas faire, déjà ils savent. Voilà, après on peut leur expliquer les contraintes. Après moi, ce que j’ai souvent suggéré au patron lit, c’est d’avoir une division. Shadow City, c’est une division qui est entre la demande de l’utilisateur d’obtenir un résultat immédiat et la demande de l’entreprise de travailler sur des projets à long terme, structurants et d’urbaniser le système d’information. Et c’est pas d’un coup y a une frontière et on bascule du côté obscur. C’est qu’à un moment donné, il faut créer sa propre zone grise en disant. 

 

– Marc — 34:46 :

 Quoi, pardon, urbaniser, qu’est-ce qu’urbaniser. 

 

– Patrick — 34:48 :

 Un système d’information, Ben c’est très simple pour ceux qui connaissent l’histoire, le baron Haussmann à Paris, il a rasé des quartiers entiers de Paris qui étaient presque des bidonvilles à au regard de ce que l’on vit maintenant, et il en a fait des grandes allées magnifiques. Vous avez les Champs Elysées, vous avez l’avenue Foch, vous avez toutes ces allées. Et puis tous ces immeubles haussmanniens extraordinaires. En fait, c’est passé par je rase et je reconstruis proprement des beaux trucs dans lesquels les gens vont bien vivre et avec des appartements sympas, et cetera, et pas des bidonvilles moches ou des hôtels particuliers sombres et pas terribles. L’urbanisation d’un système d’information, c’est la même chose. D’ailleurs, le souvent le vocabulaire de laeti en matière de métier se rapproche beaucoup du vocabulaire du bâtiment. On parle de flux. En Haïti, on parle de flux en urbanisme, on parle d’organisation parce que c’est la même chose. En gros, vous prenez tous les vieux logiciels tout pourris que vous avez dans tous les sens qui existent depuis des années et des années. La vieille compta qu’on utilise encore pour gérer la trésorerie, et cetera, et on se dit tout ça, on va le rassembler dans un nouvel outil tout propre qui va intégrer tout l’acquis, ce qu’on appelle le Legacy en informatique, tout ce qu’il y avait avant pour en faire quelque chose de correct lequel? Tout le monde va travailler un truc un peu moderne, mais faire ça, c’est des années de travail, c’est pas des mois, c’est des années de travail et en attendant, il faut bien faire tourner la boutique donc bah les gens utilisent un petit logiciel parti, un petit logiciel par là donc pour avoir un système d’informatique cohérent et moderne, c’est des années de mise à jour, de mise à jour, de mise à jour. C’est un cercle sans fin parce qu’il y a toujours des nouvelles technologies, toujours des nouvelles normes, des nouvelles lois. L’aspect légal est très important dans Haïti, il faut que ce soit RGPD il faut que ce soit conforme à aux normes fiscales françaises, européennes, internationales pour que tout fonctionne. Si votre entreprise travaille à l’étranger, il faut que ce soit conforme avec les normes américaines, donc il faut que la comptabilité, la trésorerie, la gestion commerciale, les ventes, la gestion des ressources humaines, tout ça soit conforme. Donc c’est des chantiers longs, permanents, complexes, et cetera. Mais en attendant, il faut produire, il faut sortir du livrable. Le marketing doit sortir des visuels, les ventes doivent sortir des camemberts et puis sortent souvent les produits. Les achats doivent acheter des produits et rentrer ça dans des tableaux que tout le monde puisse comprendre, aussi bien le marketing que les ventes, elles restent. On peut pas attendre indéfiniment que l’i t sorte un truc qui soit une magnifique cathédrale quoi. Eux ils construisent des villes là qui construit des villes. Nous on a besoin d’une bicoque au fond du jardin pour pouvoir héberger le matériel de jardin quoi. Donc je pense que l’i doit le patron d’Haïti doit créer une zone grise qui va appeler shadow fight officiel corporate machin dans lequel il va mettre tous les outils qu’il a plus ou moins vérifiés qui sont à peu près sécurisés avec les bonnes pratiques qui vont bien pour éviter que ça déborde, qui permettent à l’opérationnel de fonctionner tout de suite en lui disant voilà je te mets quand va ou canevas pour c’étaient des images rapidement sur ton PC sur ton portable et sur ton Mac, mais sache qu’un jour il faudra faire quand même la demande de Photoshop avec la demande de formation si tu connais pas ou éventuellement la demande de temps homme qui va être allouée par la structure qui gère Photoshop pour que tu puisses fonctionner, fait qu’on va tout de suite, mais promets-moi que tu vas basculer sur Photoshop à moyen ou long terme. Je te résous ton problème mais derrière tu sais il y a une contrainte et une règle, c’est du donnant-donnant. Actuellement il n’a pas de donnant-donnant, lit c’est un gros marteau qui arrive, je mets mon doigt sur la table et je me prends un gros coup de marteau sur le doigt. C’est pas bon ça, ce qu’il faut, c’est vraiment une petite tape sur la main en disant Ah t’as fait une bêtise, c’est pas gentil, regarde, je te mets cette solution en attendant. Parce que je l’ai validé, parce qu’elle fait partie des standards utilisés en shawty, mais de l’autre côté, promets-moi que tu vas aller dans cette direction-là et tu vas mettre les moyens que tu vas faire les demandes et tu vas mettre les budgets. Voilà, c’est ça que doit faire un patron Haïti avec l’aval du dirigeant, de l’actionnaire. Et là on va résoudre ce gros problème, cette épine monstrueuse qui est dans le pied de tous les patrons, Haïti et de toutes les entreprises. Parce que la sécurité est une priorité, même si avec la data créée des frontières physiques, ça reste quand même un petit peu une gageure. Mais bon voilà. 

 

– Marc — 38:38 :

 Ok bah écoute hyper intéressant. Je vois également que mon tu communiques beaucoup sur les réseaux sociaux, on dirait une certaine expertise dans ce domaine. Si on sort un petit peu du sujet de la data mais s’intéressera sans doute pas mal de gens a commencé à faire du social selling avant tout le monde hein vendre à travers les réseaux sociaux ce que tu peux nous donner tes conseils, tes moi, 

 

– Patrick — 39:01 :

 Mes conseils sont toujours les mêmes et ils sont simples depuis je crois c’est 2000 je sais plus deux mille dix sept ou deux mille, sept je sais plus. Enfin ça fait vraiment très long. La mécanique de vente ou de promotion de produits ou d’articles à travers des réseaux sociaux doit se faire en meute. Y a que ça qui fonctionne, comment on fait très simplement une entreprise pour vendre un produit. Elle passe par son service commercial. Donc il y a des vendeurs qui vont taper à la porte physique ou virtuelle à l’instant la même chose hein, d’un client ou d’un prospect? En lui disant J’ai un super produit, vous devriez l’acheter chez moi. Les plus mauvais disent, mon produit est meilleur que ceux du concurrent. Les meilleurs disent mon produit répond à votre point de douleur qui est là? Voilà, mais pour ça, il faut être en contact avec le client. Il faut arriver à lui présenter la solution, et cetera. Et le client ne se méfie jamais plus que d’un vendeur qu’on l’appelle commercial, ingénieur d’affaires, ingénieur commercial, ingénieur grands comptes. Qu’on met des trucs devant et tout, ça reste un business développeur, les fameux business développeurs. Ça reste des vendeurs donc. Quand on voit un vendeur arriver, on du coup méfiance, il va me prendre du temps, il va me prendre de l’argent, c’est pas bon, j’en ai pas besoin si j’en ai besoin, Je l’ai appelé et cetera. Tout ça est faux bien sûr, parce qu’on appelle pas les vendeurs quand on a besoin, on appelle souvent, on voit un truc passer, on dit ça serait bien, je l’achète pas bon, pas structuré pour une entreprise, il faut travailler en amont donc c’est vrai que c’est important pour un vendeur d’être en contact avec son client. Souvent les portes sont fermées alors on avait mis en place à l’époque quand on avait écrit Business Senator cing avec un ami qui s’appelle Illkirch, s’appelait toujours Erick. D’ailleurs on avait un peu modélisé tout ça, c’était comment utiliser de façon professionnelle les réseaux sociaux? Et ça s’appelle maintenant le social selling. Mais ce qu’on avait mis en place était extrêmement simple, mais c’est comme toute chose extrêmement simple, c’est toujours très compliqué à mettre en œuvre en entreprise et c’est quelque chose dont j’entends très peu parler. Très peu de gens fonctionnent comme ça et très honnêtement, ce que je vais vous dire là, ça va avoir l’air frappé au coin du bon sens et beaucoup de gens vont certainement se dire en l’écoutant mais pourquoi on fait pas ça. Essayez de mettre en œuvre et vous comprendrez pourquoi on fait pas ça parce que c’est un peu compliqué. Ça s’appuie sur 2 choses, d’une part, le social selling tel qu’on le connaît actuellement, je fais la promotion de mon produit, j’attaque des millions de personnes. Je leur envoie des trucs en direct sur LinkedIn, je note des trucs sur leur page Facebook, je leur envoie des infos par leur site web. Je les appelle, je leur envoie des mails, des newsletter, enfin bref. Et de l’autre côté, l’employé deacy, l’employé deacy, c’est mes employés, se font les avocats de la performance, de la qualité des produits de l’entreprise et du reste. Au travers des réseaux sociaux, il faut savoir qu’il y a très peu de salariés qui parlent de leur entreprise en disant, Waouh, chez moi, c’est magique ça existe, mais uniquement dans le retail et au niveau magasin, les gens d’un magasin adorent parler leur magasin parce qu’ils sont très fiers de leur équipe, de ce qu’ils font dedans et tout quand l’entreprise fonctionne hein, quand c’est pas toxique, mais les pages magasins sur Facebook vous pouvez pas imaginer à quel point elles sont animées les gens ils enfin ils parlent de leurs magasins, mais comme c’était une famille quoi. Mais dès que vous montez au niveau des sièges, là c’est fini, il y a une espèce de Désincarne nation. De la personne et du message, donc la bonne mécanique c’est quoi c’est de se dire en entreprise comment je fais pour rentrer? Je veux vendre une solution. Haïti, un patron de Laeti, comment je fais pour rentrer? Ben la meilleure solution c’est de le joindre et pour le joindre parce que souvent c’est compliqué, c’est de trouver quelqu’un qui le connaisse et qui aille lui dire au fait moi je pense que tu devrais rencontrer cette boîte parce que c’est des gens bien, ils ont une solution sympa mais qui peut mieux dire ça qu’un de ces collègues à lui le patron de Laeti, le patron de Laeti comme collègue il a quoi il a le DRH il a dire comme il a le dire marketing. Il a le dirigeant des le DG il a le patron de la logistique, le patron de bref, plein de patrons, il se retrouve tous dans un codir ou un COMEX. Eh bien en fait, l’idée c’est d’attaquer ces gens-là avec vos. Patron Transverse, c’est-à-dire votre DRH va se débrouiller pour que le DRH de la société concernée le considère lui comme un trou soit pertinent quand il l’appelle et quand votre commercial a un problème pour rentrer en contact avec quelqu’un dans une entreprise, il va voir son DRH en disant Tu connais le DRH de telle boîte, il va dire oui, je l’ai en contact sur les réseaux sociaux, tu peux pas l’appeler en disant que je suis un mec un peu sympa et qu’on a des bons produits à l’occasion. Et là si le DRH appelle son pote DRH et qu’entre eux ils discutent, ils s’entendent bien et tout l’autre DRH va avoir aucun mal à aller voir le patron de la TEAM en disant dis non tu travailles avec un tel non parce que moi on m’a dit beaucoup de bien. Ça serait bien que tu les reçoives. Il va prendre un petit trou et après c’est le métier du commercial mais la porte va s’ouvrir et on va lui mettre la chaussure dans la porte pour qu’elle se referme pas après le commercial à faire son boulot et ça comment le faire? J’avais expliqué une fois 1DRH comment le faire? Il me disait mais moi je suis pas quelqu’un qui publie moi j’ai pas de compétence spécifique. On était à l’époque du changement de la réforme de la formation continue tous les 10 ans elle change à peu près hein et je lui dis mais vous y comprenez quelque chose à la formation continue? Mais non personne n’y comprend rien, c’est n’importe quoi. Bah vous allez commencer à publier créer un groupe tout sur la formation continue, vous allez en parler, vous êtes le seul à en parler, vous allez être un gourou pour vos pairs. Quelques semaines plus tard, il avait agrégé une cinquantaine de personnes autour de ça cinquante d r h qui venaient lire, qui commentaient, c’est génial, merci et cetera. C’est pas lui qui fait ça, hein? C’était son assistante parce qu’il en avait une qui concaténées l’information qui la mettait en forme. Lui, il validait que ce soit pas un truc complètement délirant et elle publiait sur des groupes un groupe Facebook et un groupe LinkedIn, les 2 fermés de plus en plus, des RH sont venus, y en a eu jusqu’à 300 ou 400 je crois DRH qui agrégés, qui considéraient ce gars-là comme un gourou. Donc à chaque fois que ce DRH appelait une des boîtes en question. Le gars en face à qui donner de la valeur depuis des semaines et des mois, il l’écoutait avec attention. Déjà parce que l’administrateur du groupe a pris la peine de m’appeler moi petit de rage mais que waouh. Et pour me demander un service. Mais bien sûr je vais lui rendre ce service mais qui je suis pour ne pas lui rendre ce service. Et là la mécanique s’est inversée, c’est le DRH qui arrive avec des listes de LED Direct. Leur commerciale en disant voilà, on pourrait agir là-dedans la 2YA des boîtes qui t’intéressent. Le directeur commercial lui disait oui ça m’intéresse et tout ça s’est fait grâce aux réseaux sociaux uniquement grâce aux réseaux sociaux. Et ça, c’est cette méthode qu’on a mise en place avec business social networking. Il y a des années et des années, des années. Et quand on essaie de la mettre en place, ça fonctionne toujours. Mais vous avez bien compris que ça nécessite de persuader des gens dont on parlait au début, qui sont des gens qui sont arrivés là parce qu’ils étaient pas forcément des gros innovateurs ou des gros early adopters d’utiliser des outils qui considèrent souvent comme étant le mal en entreprise pour pouvoir communiquer vers l’extérieur. Mais c’est aussi le rôle d’un gars qui est très important et qu’on oublie un peu dans l’entreprise. C’est directeur communication. Le directeur communication doit maîtriser ses outils et doit les vendre. En mettant des leviers, et c’est là que les réseaux sociaux interviennent et que la puissance des réseaux sociaux interviennent. Donc LinkedIn maintenant, mais je peux vous dire qu’il y a 15 ans, c’était vraiment pas une évidence. Maintenant, plus de 22000000 de personnes inscrites sur LinkedIn à titre professionnel, l’effet de levier est monstrueux, il y a quasiment personne ne publie du contenu et si vous voyez beaucoup de gens publiés du compte Schengen, c’est souvent les mêmes. Mais c’est encore un, c’est une bulle. Vous êtes dans une bulle algorithmique qui fait que l’algorithme présente toujours les mêmes choses, mais il y en a peut-être des très bons à côté. Tout le monde n’est pas Michel Édouard Leclerc. Et quand Michel Édouard Leclerc prend la parole, il tue toute la parole d’unité, alors il dit des grosses bêtises, il dit des grosses vérités. Moi j’ai entendu beaucoup de patrons de réalité le dire, oui michel Gerard Leclerc, d’accord, mais enfin il dit Quand même beaucoup de conneries. Oui mais lui, il l’a dit. Et les autres sont inaudibles. Donc mon premier message, c’est patron d’entreprise communiqué. Incarner votre communication. Avec un peu de chance, je serai le seul dans votre métier, donc vous allez être forcément écouté par tous les gens de votre vertical métier et ensuite directeurs commerciaux. Mettez en place cette mécanique au sein de votre entreprise, faite avec le directeur de la COM de chacun de vos directeurs métiers, un groupe un sachant et qu’il le montre sur les réseaux sociaux. Ce que vous montrez sur les réseaux sociaux n’en en aucun cas ce que vous êtes. Donc vous faites une quiche en communication, vous pouvez ne pas savoir écrire, mais si vous avez un bon dire comme derrière, avec un peu de chat JP il va vous sortir des textes invraisemblables. Est-ce que là-dessus j’ai été clair? 

 

– Marc — 46:53 :

 Très clair, merci Patrick. 

 

– Patrick — 46:55 :

 Je vous en prie. 

 

– Marc — 46:56 :

 Vous venez d’entendre Patrick Barbet, consultant et Conférencier sur Data-driven One One.