La “patate chaude” de la responsabilité des données
Paul Maher, Directeur Général de Coudac, un groupe de 6 agences marketing, est l’invité de l’épisode 43 de Data Driven 101.
Il nous parle de Coudac, entreprise full-remote depuis sa création, aborde l’’importance du tracking server-side face aux restrictions des navigateurs, ou encore l’optimisation data-driven des campagnes publicitaires.
Il souligne également l’avenir de la data chez eux, visant une gestion complète et efficace des données pour maximiser l’impact des dépenses marketing.
Marc — 00:00 :
Aujourd’hui, je reçois Paul Maher, directeur général de Coudac et Head of marketing de Coudac. Coudac est un groupe de 6 agences marketing créé en avril 2020 Il est composé de 60 personnes et à plus de 500 clients. Bonjour Paul, Salut Marc. Alors Paul, est ce que tu peux nous présenter un petit peu plus?
– Paul — 00:16 :
Coudac ouais bien sûr. Bah alors Coudac c’est comme je te disais un groupe d’agence donc on est 6 agences dans le groupe. On a commencé par le pain marketing, donc des campagnes de pub sur les réseaux sociaux et sur Google. Presque dans la foulée, ce qu’on a développé aussi, c’est le le studio créatif. Donc en fait pour faire des vidéos, des images et tout simplement pour diffuser dans les campagnes publicitaires. Après c’est rajouté à ça, linker donc là on fait du personal branding pour des dirigeants. Donc au début c’était essentiellement sur LinkedIn, mais maintenant on s’étend aussi sur beaucoup d’autres leviers. On est aussi à côté de ça. Son haricome donc c’est de l’email marketing. On a aussi netcorde qui fait de la création de communauté sur discord et la dernière branche qu’on est en train de développer, c’est la branche Tracking and Data où là le but c’est vraiment de d’aider nos clients pour qu’ils soient plus Sharp, plus précis sur des sujets data, notamment sur le Tracking. Parce que c’est c’est un sujet qui touche de très près à tout ce qui est campagne publicitaire. Donc voilà, c’est ça l’ensemble des 6 agences qui sont au Coudac aujourd’hui.
– Marc — 01:17 :
Ok alors la la data chez Coudac, Groupe Coudac en général, à quoi ça vous sert? Comment c’est géré? Est ce que tu peux nous expliquer un peu l’organisation? Ok il.
– Paul — 01:25 :
Y a un truc que j’ai oublié de préciser qui est je pense différencie un peu de pas mal de boîtes, c’est qu’on est en full Remote, on est 60 en full Remote et je me souviens que très tôt on va dire dans notre histoire, les gens nous ont dit Ah ouais vous êtes en Remote, vous devez avoir une forte culture de l’écrit et pendant longtemps. En fait, on avait pas du tout cette culture là et on justement, on avait un peu un souci qui était que bah les infos sont à droite, à gauche, elles sont un peu éparpillées. C’est difficile de faire en sorte que tout le monde ait la bonne INFO au bon moment et au bon endroit. Et donc au sein du groupe, la data là où elle est très importante. Bah c’est en fait ce qu’il a fallu qu’on construise et on a été poussé à construire ça parce qu’on était en Remote. C’était avoir un genre de cerveau commun qui stocke toutes les infos qu’on a besoin de connaître et qui peut aussi du coup distribuer ces infos aux bonnes personnes. Qu’en fait si on simplifie en fait ce qu’on a fait en interne au niveau data. Un genre de CRM en fait, on l’a fait sur airtable mais c’est un truc très comment dire, ça va un peu plus loin qu’un CRM parce que du coup on peut connecter plein de choses différentes dessus. On peut aussi créer plein d’usages différents mais tout part en fait d’une donnée qui est bien ordonnée et qu’on a construit. Ça fait peut être un an et demi qu’on a bien bien bien structuré ce truc là et ça nous sert essentiellement d’avoir la bonne donnée au bon, au bon moment. Et voilà de pouvoir bien communiquer entre nous et qu’il y ait pas d’asymétrie d’information et tout et qui nous a causé beaucoup de problèmes dans le passé.
– Marc — 02:48 :
Ok et alors en termes d’équipe, comment? Vous êtes organisé?
– Paul — 02:52 :
Ah bah en termes d’équipe alors pour la partie interne, donc gestion des données en interne? Moi je m’en occupe beaucoup, je bosse aussi un petit peu avec notre raff, donc responsable administratif et financière, parce que forcément on a eu des bah typiquement un de nos premiers sujets sur lesquels on avait c’était flou, on ne savait pas bien suivre et cetera. C’était nos créances en fait, est ce qu’on facturait bien tel client, tel client et tout? Et Agathe notre aff dès qu’elle est arrivée, elle a beaucoup bossé sur le fait de de bien en fait suivre tout ce qui se passe au niveau des créances du coup ensuite grâce à cette donnée bien structurée, bah de faire du recouvrement. Ouais, ça c’est la base hein, mais pour nous c’était pas du tout une évidence et donc y a moi qui bosse beaucoup dessus avec tout ce qui est airtable automatisation avec make aussi que je kiffe beaucoup. Donc moi je je travaille beaucoup dessus mais je fais pas que ça. Y a Agathe aussi qui m’aide sur les sujets un peu plus financiers. Et pour la partie data interne, c’est à peu près tout, mais il y a aussi la partie data, donc tout ce qui est tracking où là on a du coup Florent qui dirige en fait la l’équipe Tracking et Data lui il est quasiment full time dessus mais de base il était je veux dire, il gérait des campagnes de pub, c’était sa sa spécialité mais il s’est intéressé au sujet jusqu’à en faire presse. Son truc full time aujourd’hui. Et après on a dans l’équipe performance, on a 4 ou 5 personnes qui sont pas du tout en full time sur la partie data mais qui ont développé des skills qui leur permet de réaliser des prestataires. Tu vois de mettre en place un tracking plus ou moins complexe?
– Marc — 04:15 :
Oui, ce que tu appelles la partie Tracking, par opposition à la partie interne, c’est tout ce que vous allez faire pour d’autres clients. Tout ce que vous allez faire chez le client. Mettre en place, voilà la collecte de données de Tracking justement,
– Paul — 04:27 :
Et et c’est très différent, surtout au niveau des outils. En fait, c’est à dire que ce qu’on fait pour nos clients, c’est très très très axé marketing. On va vraiment notre but, c’est vraiment c’est du c’est du Tracking publicitaire donc je vais pas rentrer dans les détails mais y a beaucoup beaucoup. Enfin tu dois savoir. Y a beaucoup de restrictions sur la collecte de données sur keep aura accès à quelles données? Qui peut détenir les données? Combien de temps et selon la structure qui est en place chez toi en tant que qu’annonceur, tu vas pouvoir récupérer plus ou moins de données. En fait si tu fais rien, tu peux avoir très très très très peu de données et donc t’as intérêt à mettre en place les structures. En l’occurrence nous ce qu’on déploie souvent c’est le Tracking Server Side qu’on a un serveur de Tracking qui sert à à ce que ce soit l’annonceur qui stocke la donnée client. Typiquement rien qu’en ayant ça, tu vas pouvoir collecter et travailler avec beaucoup plus de données que si tu dis bon bah je fais rien de spécial sur mon tracking parce qu’en fait nous on voit dans les régies publicitaires que si on fait rien, Ben en fait le volume de données qu’on reçoit il s’amenuise petit à petit et c’est un vrai problème.
– Marc — 05:27 :
Pour en quoi ça consiste donc de mettre un Tracking Server Side concrètement?
– Paul — 05:32 :
Bah concrètement si je je résume comme ça, c’est assez simple, c’est simplement créer un serveur qui va correctement réceptionner tout ce qui se passe sur ton site web. Et il va stocker. Bah toute la donnée de ce qui se passe sur ton site web, tout ce que les utilisateurs font sur ton site web avant. Comment ça marchait? C’était qu’on on passait par les cookies tiers donc ce qui se passait c’est qu’il y avait quelqu’un qui allait sur le site web, donc dans le navigateur en fait. Enfin un navigateur c’est un un interprétateur de code donc le truc il il allait lire différents bouts de code et il y avait un bout de code c’était bah tout ce qui était les pixels donc le pixel de de Facebook par exemple. Donc la personne fait quelque chose sur la page L’info par direct à Facebook. Voilà et toi tu as à peine eu le temps de mettre la main dessus sur l’info alors que là en fait ce qui va se passer c’est que la personne elle fait un truc sur ton site, ça rentre dans ton serveur de Tracking et ensuite toi depuis ton serveur de Tracking tu vas décider qu’est ce que t’envoies? Tu peux enrichir la donnée, tu peux retirer certains éléments que tu as pas envie de d’envoyer à Méta, donc ça fait qu’en fait d’une part t’as une maîtrise beaucoup plus grande sur ce que tu renvoies, ce que tu renvoies pas. Et d’autre part quand tu passes par cette méthode là tu es pas soumis à des restrictions sur les cookies tiers. Typiquement les adblockers par exemple si t’es en Cerd Party donc avec les cookies qui sont dans le code du site web, Eh Ben là tu peux pas récupérer la donnée si un adbookeur parce que ça va désactiver le chargement de ces morceaux de code, là il faut juste pas s’activer alors que si ça passe sur ton serveur après tu peux l’envoyer à la régie publicitaire genre Facebook par exemple. Et ça va fonctionner. Donc en quoi ça consiste? Bah c’est simplement à en créer un serveur et en fait on fait les avec SGTM Google Tag manager serveur on fait en fait les bons ponts de données entre guillemets. On fait en sorte que la donnée circule bien du site web au serveur et du serveur vers les régies.
– Marc — 07:10 :
Ouais donc c’est quand même pas simple, c’est quand même bien complexifié par rapport à la mise en place d’un tracking de base qui s’était on va dire quasiment rendu accessible à tout le monde entre guillemets.
– Paul — 07:21 :
Complètement? Bah en fait oui, nous c’est on y a été un peu contraint en fait d’aller vers ce sujet-là parce que nous, on était habitué à ce que mettre en place un Tracking soit en fait relativement simple hein? Tu mets le le le pixel en plus si tu es sur 1CMS comme beaucoup de nos clients style shopify c’est en vraiment quelques clics c’est voilà c’est vraiment réglé en 2 secondes là le truc c’est que nous on a bien vu, il y avait une une, comment dire un séisme on va dire dans le monde du Tracking et c’était en 2021 il me semble, c’était la sortie d’IOS 14 qui mettait des grosses restrictions, donc là on a vu d’un coup tous les volumes de données qui repartaient vers les régies publicitaires, qui a pris un gros coup. Et petit à petit, on a vu qu’il y avait des solutions qui apparaissaient sur le marché, mais c’est effectivement des solutions beaucoup plus lourdes à mettre en œuvre. Et pendant un moment, nous on savait pas les mettre en place. Et puis à un moment bah c’est beaucoup grâce à Florent qui a bien pris le taureau par les cornes. Mais en fait on a creusé la mise en place et c’est vrai que c’est un boulot. C’est mais c’est bien nécessaire donc. C’est pour ça qu’on s’est mis à le faire.
– Marc — 08:18 :
Ok Alors à quoi ressemblent tes journées de dirigeant d’une agence d’ads?
– Paul — 08:22 :
Alors il va y avoir une partie. Je vais souvent gérer la salle le matin, ça va être tout ce qui va en fait être du management. Donc j’ai une casquette de directeur général du groupe et j’ai aussi ma casquette de Head of performance. Donc on va dire que pour faire très simple, pour schématiser ma matinée elle va être Head of perf. Donc là en fait ce que je fais c’est que j’ai 2 rôles en fait je vais faire en sorte que nos clients soient les plus satisfaits possibles et faire en sorte que tous les membres de l’équipe ils aient les bons moyens pour rendre les clients heureux pour bien travailler tout simplement. Et en fait, on est 17 dans l’équipe performance. Pendant longtemps j’ai, j’ai eu un peu trop de personnes à manager. Là cette année, j’en ai vraiment réussi à structurer un management intermédiaire donc j’ai des leads qui dirigent des petites équipes de de 3 à 5 personnes et voilà. Donc moi je vais essentiellement. Communiquer avec les leads si y a des problèmes clients un peu sérieux, je vais intervenir dessus mais c’est assez rare et moi je vais beaucoup pousser aussi. Le des nouveautés on va dire dans la manière qu’on a de travailler avec les clients par exemple sur y a pas longtemps on a lancé vraiment des nouveaux dashboards de reporting qui prennent vraiment en compte l’ensemble de l’acquisition client. Ben typiquement moi je vais, je vais pousser on va dire auprès de toutes les équipes pour être sûr qu’ils adoptent bien ces nouveaux trucs là. Ouais ça c’est la partie on va dire Head of perf et puis sur la partie des g ou enfin c’est pas un rôle de DG particulièrement, mais on va dire c’est plus là où je travaille sur l’ensemble du groupe. Si tu veux, j’ai un peu la la la réputation d’un Coudac d’être le geek d’airtable d’accord alors je suis tout le temps. Enfoiré d’Airtable à soit à corriger des trucs, des petits, des petits ajustements et tout soit en fait créer des nouvelles fonctionnalités, par exemple un truc sur lequel j’ai pas mal bossé récemment et sur lequel j’ai envie qu’on se développe bien, c’est le fait de rentrer en fait derrière table des feedbacks de la part de nos clients. Et le but c’est qu’en fait on ait des interactions le plus d’interactions possibles avec nos clients et qu’on ait ce réflexe de rentrer les feedbacks de la part de nos clients dans notre genre de CRMR table. En fait, y a 2 raisons à ça. La vraie raison principale, c’est que. Moi j’ai vraiment la vision qu’une entreprise, c’est une organisation apprenante et que du coup pour apprendre, tu as besoin de retours retour terrain on va dire mon but avec ça, c’est de stimuler le fait qu’on ait des retours terrain, qu’on ait l’habitude de de chercher ce que nos clients y pensent de nous. Et donc ça c’est très important et ça nous permet d’apprendre par la suite et de faire mieux. Et en même temps, le but c’est de simplement de je sais pas, je vais faire un déjeuner avec un client plutôt que de demander Juvisy au au gars qui gère le compte au qu’est ce qui s’est passé récemment. C’est beaucoup mieux d’avoir un historique de bah y a 9 mois ils disaient ça, Ils pensaient ça y a 6 mois il a dit ça machin y a 3 mois il disait ça du coup on a vraiment une trace écrite de tout l’historique de la vie du client. Ça c’est un truc. Par exemple que j’ai développé récemment un autre truc, c’est en fait maintenant. Ils écrivent aussi des trucs qui font qu’on a des événements qui vont se déclencher automatiquement avec certains clients par exemple, ça fait X temps que le client est là automatiquement il faut bah soit qu’on aille le voir, soit qu’on le mette en valeur sur nos réseaux sociaux ou soit qu’on n’arrive pas à faire un une activité originale. Enfin c’est de l’Account Management tu vois, mais simplement faire un truc qui soit systématique parce que quand on fait des process il faut qu’ils soient c’est vraiment un truc que j’ai remarqué depuis le début dans le coup d’AC. Si tu fais un process et que tu as pas de quoi le rendre. Pérenne dans le temps en fait si tu as pas des trucs qui font que ça va continuer à à s auto entretenir tout seul le process, il disparaît et.
– Marc — 11:41 :
Il est abandonné.
– Paul — 11:41 :
Ouais, il est abandonné et c’est vraiment si il est mal conçu dès le départ ou s’il est conçu d’une manière pas systématique, et Ben il va forcément finir par disparaître. C’est qu’une question de temps avant qu’il disparaisse.
– Marc — 11:51 :
Et alors ta solution, c’est de faire.
– Paul — 11:53 :
Quoi là en l’occurrence, c’est simplement c’est des, c’est des règles automatiques. Tu sais-je te parlais de make, on prend la date depuis laquelle? Enfin à laquelle il est arrivé dans l’en tant que client. Ouais en fait c’est un cycle, c’est un cycle 30 jours et c’est modulo 30 jours, c’est à dire si ça fait un an et 30 jours, bah ça on repart sur des cycles d’un an tu vois. Donc c’est on fait un resto, on avance sur nos réseaux, on sollicite un feedback, on va faire une activité originale avec lui. Bon là c’est un truc où on vient de de le développer. Enfin on vient de le mettre en place donc c’est pas encore hyper clair tu vois? Qu’est ce qu’on va faire? Mais le but c’est qu’on ait des routines.
– Marc — 12:20 :
Quoi et puis à la limite, c’est c’est même quelque chose que vous pouvez par la suite vendre à vos futurs clients. Quoi dire? Il y a un process très clair, voilà relation privilégiée de mise en avant, ça donne envie de rester client.
– Paul — 12:33 :
C’est vrai, mais après je trouve que c’est là j’en parle, tu vois, mais je trouve ça limite mieux si tu sais pas que ça existe et que ça semble. Ça semble naturel.
– Marc — 12:42 :
Après je me rends pas compte, je suis pas qu’un manager un petit peu quelque part, mais quelque part c’est aussi pas mal quand quand ça vient de l’extérieur, un peu comme c’est, soit nous tombe dessus quoi. Ouais complètement c’est c’est l’heure du resto. Ouais, c’est l’heure de la mise en avant.
– Paul — 12:58 :
Ouais, le truc en fait, moi j’ai vraiment envie de retirer l’effort que nous on doit avoir de d’y penser. Tu vois? Parce qu’oui en fait le truc c’est que.
– Marc — 13:04 :
C’est comme les relances de factures.
– Paul — 13:06 :
Exactement, c’est la même chose.
– Marc — 13:07 :
Relance de facture, ça enlève une charge mentale colossale en fait d’avoir ça et puis ça. Assainit la la relation aussi quoi le jour où il y a la relance de facture, t’es pas en train de te demander si tu délayes un message compliqué à délivrer? Voilà ces 2 sujets.
– Paul — 13:24 :
Différents? Bah c’est exactement ça en fait c’est voilà. Moi tu vois, parce que j’aime beaucoup tout ce qui est automatisation, j’essaie de le faire rentrer à fond dans Coudac parce que je trouve y a plein de tâches que t’as intérêt à faire de manière régulièrement. Ouais mais c’est presque inhumain on va dire de c’est c’est c’est pas un humain n’est pas capable de faire ça de manière aussi rigoureuse tu vois et surtout y a pas besoin d’être hyper intelligent pour y penser. C’est une question de discipline. Le truc qui est bien c’est que ces automatisations, elles elles font qu’elles sont disciplinées à ta place, ouais.
– Marc — 13:52 :
Non seulement c’est très dur d’avoir cette rigueur, mais en plus, même si on a cette rigueur, c’est plus agréable si on.
– Paul — 13:59 :
N’a pas besoin de l’avoir, bien sûr. Ouais, tout à fait. Et puis ouais, y a nous y a un truc qu’on aime bien répéter chez Coudac, ça peut être une station de d’Américains Business et tout. Mais moi je la trouve cool. C’est une phrase d’Alex Armoïsi qui dit success is Doing ordinary things for extraordinary a mont of Time. Et je trouve ça style et tu vois, c’est ça en fait, c’est juste de faire des petits trucs et tu vois quand tu veux créer une bonne relation avec ton client. Pas besoin de l’emmener au pôle Nord, tu vois enfin.
– Marc — 14:22 :
C’est juste, faut être temps, faut être.
– Paul — 14:24 :
Régulier et consistant et et être bon quoi.
– Marc — 14:28 :
Ouais, et alors dans ces automatisations, est ce qu’il y a du du machine learning quelque part? Est ce que vous en avez? Est ce que c’est au programme alors.
– Paul — 14:33 :
Pour l’instant, on en a pas. Pour le moment et c’est marrant parce que j’ai parlé avec quelqu’un qui nous a proposé de faire des des automatisations mixant aussi machine learning. Donc aujourd’hui non on n’en a pas. Ah mais justement vu que j’ai parlé avec cette personne, bah j’ai réfléchi un petit peu aux différents usages qu’on pourrait avoir. Un truc qui serait assez cool c’est qu’enfin chez koodo en tout cas on a d’un point de vue marketing, on a toujours trouvé que c’était vachement bon. C’est d’un côté je le déplore tu vois, mais il y a beaucoup de choses intéressantes à aller chercher en marketing du côté des États-Unis Et ce qui est cool et un truc qu’on aimerait bien faire, c’est c’est rien de très sophistiqué tu vois? Mais on aimerait bien réussir à faire un un digest. Tu vois une veille de tout ce qui se passe d’intéressant aux États-Unis et que d’avoir un un bah un algo qui peut nous nous sortir un un résumé propre de tout ça tu vois avec uniquement les trucs. Enfin idéalement faudrait qu’ils puissent apprendre aussi qu’on puisse dire Bah Ouais ça c’est intéressant. Cet article est intéressant, tu n’es pas intéressant, on veut plus de ça, moins de ça, mais ça c’est typiquement un usage qu’on pourrait avoir mais c’est très.
– Marc — 15:37 :
Ouais, c’est un produit. Un produit carrément quoi. C’est c’est un produit de donc une news, Ouais News d’a JS alors est ce que tu peux nous donner un exemple d’utilisation de la data dans un cas client?
– Paul — 15:47 :
Dans un cas client bah ouais, il y a un truc qu’on a mis en place cet été, c’est si tu veux dans Facebook ads en particulier, mais ça c’est limite pas la trend, ça fait quelques années maintenant et c’est de tester beaucoup de créa, c’est à dire que tu as tu vois, t’as ton produit, tu as 1000 façons de le mettre en valeur par des, des images, des vidéos, des carreaux de machin, et cetera. C’était des gens créatifs dans ton équipe, tu peux en sortir des des dizaines et des dizaines, tu vois de contenu comme ça et ce qui se dit tout le temps à Facebook ads et qui est vrai c’est qu’il faut tout le temps tester mais les trucs. C’est qu’en fait, tu as tellement de données dans tous les sens que à analyser et à réussir à dire Ah OK cette création qui marche. En fait, c’est extrêmement difficile à dire, genre y a très peu de gens qui arrivent et parce que c’est le bordel, parce qu’il y a trop de données, parce que t’en as tu auras une créa qui est dans ta campagne de Retargeting le Retargeting. Il va fonctionner beaucoup mieux par défaut, il va mieux fonctionner que ton acquisition donc tu vas avoir des biais, tu vas avoir des tonnes de biais, tu vas dire Ah ouais c’est de créer, elle est trop bien en fait, c’est juste qu’elle était plus diffusée dans la campagne de retargeting mais elle est pas en elle même meilleure. Et puis même si tu en plus tu mets plein de créas et tu enfin tu vas avoir des créa qui se ressemblent de fou mais qui performent pas du tout pareil. Bref et donc nous ce qu’on a fait il y a pas longtemps c’est qu’on a complètement harmonisé en fait notre on a beaucoup plus structuré si tu veux la manière dont on identifie les créades dont on les labellise, c’est à dire que maintenant bah ça peut paraître tout con, mais chaque a un numéro identifiant unique. On détaillé bien quels produits sont mis en avant dans la créa. On détaille bien aussi quels sont les arguments marketing qu’on met en avant, ce qui fait qu’en fait tu peux avoir, je sais pas. Imaginons un sur un mois tu vas avoir 20 ou 25 créas qui tournent. Et Ben plutôt qu’avant de faire de l’analyse un par un où on se dit Ah bah y a celle-là, y a celle-là, y a celle-là, alors nous ce qu’on fait, c’est qu’on avec les labels où on met des des axes marketing où tu peux avoir un label sur 5-6-7-8 créa bon on est capable de dire OK en fait on prend du recul, on a une vision plus macro, on dit OK cet argument marketing il performe mieux que tel argument marketing. En fait c’est beaucoup plus intelligible pour ensuite quand tu vas créer ton badge de créa suivante, tu vas pouvoir dire OK d’accord Ben en fait quand je mets en avant tel argument marketing ça marche beaucoup mieux et c’est comme ça qu’on arrive à apprendre beaucoup mieux qu’avant. On était un peu perdu, on.
– Marc — 17:56 :
Avait plein de créa. De Quality Analytics qui assure que quand on compare 2 choses, ce soit bien, toutes choses égales par ailleurs, quoi en.
– Paul — 18:04 :
Gros ouais alors après le le vrai, toutes choses égales par ailleurs, il existe non jamais vraiment, parce qu’en plus nous on a beaucoup de problématiques de saisonnalité. Tu vois? Voilà typiquement sur Black Friday ça ça ouais, même si t’as une créa pourrie ça peut te la baiser. Mais oui en tout cas on en fait, on dézoome tout simplement, disons plus macro et ça c’est on a vu une vraie différence avec nos clients dessus où on s’est vraiment aperçu. Qu’y avait certains arguments marketing en fait, fallait arrêter de les utiliser parce que à chaque fois qu’on les mettait, t’as guidé, tu vois donc ça, c’est un truc qui nous a beaucoup servi.
– Marc — 18:33 :
Parce que c’est quelque chose où on peut avoir un get feeling fort. Les créas est ce que ça va marcher ou pas? Est ce que. Est ce que c’est très data driven? Comment est ce que.
– Paul — 18:42 :
Moi je trouve le le, malheureusement le get feeling et pourtant je suis le premier à en avoir beaucoup. Mais le get feeling il est généralement il vaut pas grand chose. D’accord parce que vraiment tu vois c’est sur des du marketing. Tu peux vraiment transposer ce qui toi te plairait sur ce que tu penses qui va marcher. Tu vois est ce que à moi ça me plaît, est ce que moi ça me parle? Puis moi ça arrivait plein de fois de voir des pubs où je me dis mais c’est c’est une connerie cette pub elle est naze. Et en fait, elle marche très bien tu vois. Ouais donc t’as vraiment vraiment sérieusement intérêt à regarder être plus data drion.
– Marc — 19:11 :
Et alors du coup, si on veut faire plein d’essais tu parlais de créa tout à l’heure, est ce que les technologies de jennai d’aujourd’hui c’est quelque chose que vous utilisez? À quel point ces Game changers d’avoir d’un côté l’image, hein les la création d’images MID Journey Dali 3, ce genre de choses et de l’autre côté le texte lui même la la la, le texte d’une campagne publicitaire.
– Paul — 19:37 :
Pour être honnête. On en fait très peu d’enfin tu as de la Generative VI et tout. Enfin on reste très à la mano. Peut-être qu’on est un peu à l’ancienne là-dessus. Après sur la créa y a quand même une pas une difficulté, mais c’est un point qui est important, c’est que quand ils sortent une créa ils vont avoir un objectif de performance, ils veulent faire les créa les plus performantes possible mais ils ont aussi un objectif, ne pas casser la marque. Tu vois c’est très important pour eux de respecter les codes de la marque pour lesquels on produit la créa. C’est autant un challenge de faire une créa performante que bah en fait de faire valider les créas et que le client il il kiffe ses créas. Donc c’est, je pense que ça c’est une grosse raison pour laquelle on préfère garder les trucs à la main. Mais après il y a beaucoup de c’est tu as raison, il y a énormément d’outils qui sont apparus pour bah générer des des variantes. Même de les tester et te faire des conclusions, et et cetera. Honnêtement, ça reste. J’en ai testé plusieurs fois, on en a testé plusieurs fois un team performance mais ça reste très mais si j’ai envie de dire tu vois, c’est un peu, c’est très opaque, c’est pas très clair et surtout ouais c’est ça, c’est très opaque en fait et donc tu as un truc qui va te dire plutôt du texte là hein, c’est tout ça peut être des trucs où en fait t’as des beaucoup d’outils où en fait ce qu’ils vont faire c’est ils vont faire des combinaisons en gros la promesse c’est je vais faire un milliard de combinaisons de texte de visuel, machin et cetera, et je vais te trouver le truc ultime, mais en fait. Ça accouche souvent d’un truc un peu bâtard où tu dis c’est quoi ce truc? Et après tu le prends, tu prends un truc isolé qui t’a sorti? Et tu le balances en pub et ça bite complètement tu vois donc t’es un peu et ça c’est des trucs que même Meta essaie de pousser énormément et pas peu. Pas que Meta Google aussi ils te disent balance moi tes assets et laisse moi faire en fait mets-moi 5 textes mets-moi plusieurs Call to action que je peux utiliser, et cetera.
– Marc — 21:21 :
Ça, ça marche pas très bien l’optimisation de Google, laissez la main à Google pour optimiser ou à Meta pour optimiser le laquelle des 5 réa. Il faut pousser le plus, et cetera.
– Paul — 21:32 :
Alors. J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de subjectivité en fait autour de ce sujet-là En tout cas, un truc qui est certain, c’est que c’est sous ce genre d’outil. Là, dès que tu vas les utiliser, tu perds en interprétabilité tu vois, genre on t’abandonnes on va dire. Le fait de comprendre ce qui se passe complètement, ni les outils méta ni les outils tiers. Ils vont te dire Ah ça marche bien parce que ceci ou parce que cela tu vois déjà si tout ici ces outils, c’est à dire que tu renonces à à comprendre toi même ce qui est déjà un peu frustrant, tu sens un peu inutile et après d’un point de vue père. Franchement, si t’es gamechanger, on les utiliserait beaucoup plus tu vois, mais on n’a pas remarqué que ces Game changer ça, c’est ce qu’on appelle ça du centre d’or méta, ce qu’on appelle les campagnes dynamiques, tu vois, mais le truc c’est qu’en fait c’est déjà beaucoup une boîte noire, tu vois Meta Google, les régies, mais la taille de la boîte noire s’élargit entre guillemets, c’est à dire que même au niveau du ciblage. On va te dire OK regarde pas, sauf qu’en fait c’est super important le ciblage, parce que si tu vas cibler des gens qui sont déjà clients chez moi et tout, bah ça change tout. Donc si tu me donnes un un coup par achat parce qu’il y a la métrique principale qu’on garde en en pub, tu me dis Ah bah regarde le coût par achat il est bien meilleur mais oui mais en fait c’était des achats qui ont été réalisés par des gens qui étaient déjà clients chez moi avant et qu’en fait tu allais les cibler alors que si c’est moi qui le faisait manuellement je le ferai pas. Bah tu triches en fait donc c’est normal que tu aies des meilleures performances.
– Marc — 22:49 :
Ouais, le paramétrage pour justement avoir ce fameux toutes choses égales par ailleurs, il est vraiment très difficile à avoir sur ce genre de d’interface web et plus.
– Paul — 22:56 :
D’ok je laisse la main. Moins t’as de visibilité et plus la porte. La porte ouverte à toutes les.
– Marc — 23:03 :
Fenêtres, hein, toi bien.
– Paul — 23:03 :
Sûr, bien sûr, et puis en fait nous quand même un truc qui est important, c’est qu’et ça doit faire plus d’un an qu’on fait ça maintenant, on a le parti pris de ne pas se contenter de ce qui est indiqué sur les plateformes publicitaires, donc c’est à dire que tu peux avoir la plateforme publicitaire qui dit Ouais, super, et cetera. Mais on regarde aussi énormément ce qui se passe sur le back end client. Est ce que le CA il est effectivement en train de grossir? Est ce que les bons chiffres qu’on voit en sur les plateformes pub ils se répercutent sur le le business et typiquement dans ce genre de cas-là où tu vas un peu tricher sur les métriques, Bah t’as pas d’impact positif sur le business et donc C et ça nous ça nous intéresse pas quoi.
– Marc — 23:36 :
Bah elles sont, elles sont jugées chez partie ces plateformes. C’est, c’est un peu le problème, mais sur la génération elle même parce que là on parle, on a un peu shift et finalement sur comment les évaluer les unes enfin entre les autres sur la génération bon le le texte je peux comprendre que ce soit relativement rapide de rédiger des alternatives, ce genre de choses sur l’image, le travail que peut produire generative AI même si c’est pas un travail fini, même s’il faut l’incorporer ensuite dans dans quelque chose de plus complet, c’est quand même très impressionnant. Ce qui sort est ce qu’est ce que là dessus? Pour votre business d’utiliser des choses générées plutôt que de les on va dire de les faire faire sur mesure ou d’aller chercher sur des des photos stocks qui peuvent avoir d’autres inconvénients.
– Paul — 24:22 :
C’est vrai que t’as totalement raison et mais je pense qu’on reste sur nos nos manières de faire. Mais à ma connaissance on s’est pas penché en se disant OK on va faire un vrai test, on va cadrer le test, on va essayer de produire tel et tel Asset. Vialia, c’est pas un test, je vais te dire qu’on est fait, mais effectivement ça ça pourrait avoir du potentiel au moins de manière partielle pour s’alléger sur certaines tâches. Non, ça c’est c’est clair. Après voilà, on a un peu de pratique là-dessus et c’est peut être justement ça met peut être le doigt sur un truc qu’on où on pourrait essayer de d’aller plus loin pour gagner du temps et être plus efficace.
– Marc — 24:59 :
Alors dans dans ton travail de relation au client, enfin voie de travail dans toute l’agence que tu diriges en termes d’évangélisation, quel est l’autre part du travail? Qu’est ce qu’il faut redire à à chaque fois? Que tu penses ne plus avoir à dire, on va dire dans dans 10 ou 20 ans mais qu’il faut vraiment, on va dire à chaque fois sur cette compréhension des enjeux data.
– Paul — 25:20 :
Sur la partie, par exemple publicitaire, tu veux dire sur ce qu’on fait un tracking par exemple? Ouais là il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses à dire parce que tu sais, il y a eu. C’est en juillet dernier qu’Universal Analytics ça a été désactivé ou enfin en gros tu peux plus l’utiliser le passage sur GA 4 était obligé bah rien que ça, t’avais quand même des grosses boîtes qui font des millions, parfois des dizaines de millions de CA par an qui. Ouais pas spécialement. Capter ça tu vois? Et bah nous on a fait beaucoup de migration tu vois sur G à 4 mais de manière générale en fait c’est ça le truc, c’est que je parle pour kudak en tout cas. Mais nous tu vois sur notre typologie de clients, on a énormément de clients qui ont toujours bossé avec des outils qui sont très pratiques. Je pense à shopify par exemple qui sont cool parce que tu as beaucoup d’outils data qui sont en fait pré intégrés. Tu vois qui sont pré faits ce qui fait qu’en fait quand tu commences tu te prends pas la tête tu vois genre vraiment tu c’est c’est très pratique. Mais le côté négatif de ça, c’est que c’est un petit peu habitué. Un bon nombre d’e commerçants ne pas se poser de questions sur la donnée. En fait c’est bon, ça roule tout seul. Voilà et là en fait justement avec les petits chamboulements qui ont lieu dans le dans ce secteur là. Il, c’est devient vraiment très important qu’il prenne au sérieux cette problématique et en fait moi le truc que je leur dis souvent pour répondre à ta question sur sur quoi il faut évangéliser moi même j’ai mis pas mal d’enfin je l’ai compris que récemment c’est qu’en fait aujourd’hui beaucoup de d’acteurs du digital ont un peu peur de la donnée. Je pense par exemple à rien que Facebook par exemple. Alors je vais pas rentrer dans les détails parce que je suis pas un expert du sujet mais tu vois par exemple je sais que sur Facebook dans le l’histoire de Cambridge Analytica ils ont été mis en cause non pas parce qu’ils avaient fait une utilisation qui en elle même était mauvaise mais ils avaient permis par la manière dont ils stockaient les data de faire une mauvaise utilisation de ces données là. Donc en fait ce qui fait énormément peur aujourd’hui aux plateformes publicitaires ce qui fait peur au au navigateur. Enfin, les Google chrome, les salariés, et cetera, c’est d’être accountable. En fait, c’est la responsabilité de gérer les données. En fait, il y a un truc que j’ai envie de faire comprendre à mes clients et aussi à tous les gens qui écoutent ce podcast, c’est que tout le monde a envie de se transférer la patate chaude. Personne n’a envie de prendre, d’endosser cette responsabilité et que du coup cette responsabilité, elle échoie aux annonceurs, pas dans le cadre en tout cas de de la pub qui doit prendre ça en en charge, c’est les annonceurs et c’est à la fois un une charge, un fardeau parce que bah du coup faut mettre en place son serveur de Tracking et là le serveur Tracking c’est l’étape étape 0 en fait mais après tu peux faire beaucoup de trucs beaucoup plus avancés et donc t’as c’est à dire qu’il faut prendre en compte ce sujet-là maintenant ça devient un vrai sujet pour les annonceurs mais c’est aussi une vraie opportunité parce que ça te permet de d’aller beaucoup plus loin en fait dans la compréhension de ton business, de tes clients par exemple de leur valeur à vie, de comment ils se comportent, quelle séquence d’achat ils vont faire, qu’est ce qu’ils aiment, qu’est ce qu’ils aiment pas, et cetera, et cetera. Donc en fait, c’est à la fois un fardeau qui est c’est la patate chaude que tout le monde AA transmis jusqu’à ce que bah c’est le dernier qui devait récupérer, c’est l’annonceur et en même temps bah si il prend le taureau par les cornes, bah il peut en tirer vraiment des des choses extrêmement intéressantes.
– Marc — 28:26 :
Ouais mais est ce que cette patate chaude à la réglementation elle pousse pas à ce qu’elle reste dans les mains de Google Méta? Enfin ceux qui gèrent massivement et qui encaissent les les les profits massifs de de la publicité comme on peut le voir dans d’autres secteurs hein. Je veux dire, pour la corruption, la la, la fraude, et cetera. Bah finalement la la Banque a une responsabilité énorme pour ce qui est de connaître ses clients de par la réglementation. Est ce que dans la pub la réglementation tire pas dans le même sens?
– Paul — 28:57 :
C’est à dire qu’en fait la réglementation elle dirait OK Bah par exemple c’est à Google, c’est à toi de faire de la bonne gestion de.
– Marc — 29:04 :
De considérer que bah le voilà. Le gérant de Shopify qui a 3000000 de chiffre d’affaires, c’est pas lui qui va savoir comment gérer, gérer la data de ses clients, que c’est un sujet qui qui revient à à Google.
– Paul — 29:19 :
J’ai du mal à le dire parce que je suis pas non plus hyper calé sur la réglementation donc je peux pas non plus trop en dire là-dessus simplement ce que je sais c’est que. Enfin la technique et que ces gros poissons, on va dire, vont utiliser c’est Ah bah moi j’ai pas de données donc tu peux rien me dire tu vois? Donc après est-ce que la réglementation va leur dire bah si tu dois quand même avoir des données, et cetera, t’es quand même countable je suis pas suffisamment Sharp sur le sujet pour te répondre mais après il y a quand même un truc qui est que les annonceurs ils ressentent quand même la pression. Enfin quand tu es petit a priori tu la ressens moins mais quand même sur bah toutes les réglementations de RGPD et tu as quand même une peur plus ou moins poussée mais tu as quand même peur de te faire épingler pour non-respect de de bah de RGPD Ou en tout cas on va dire au sein des annonceurs, le RGPD c’est quand même perçu comme quelque chose qui les vise d’une certaine manière quoi, il faut pas, faut pas déconner avec le le consentement c’est voilà pour les collègues de données, c’est extrêmement important. Voilà donc et en fait il y en a peu. Enfin tu vois, c’est c’est très rare que tombe sur un annonceur qui qui se dise Ah ouais moi je m’en fous, je préfère collecter toutes les données et quitte à risquer non ils ont pas envie de prendre ce risque là. Ouais bien sûr donc en tout cas les annonceurs sont quand même un poids de la réglementation qui est dirigée vers eux, même s’il y a très peu d’exemples d’il y en a eu hein, mais il y a eu très peu d’exemples de d’annonceurs qui ont été épinglés pour ces sujets là quoi.
– Marc — 30:41 :
Ok vous faites beaucoup de COM sur les réseaux sociaux chez Coudac, est ce que cette com et data driven si oui ou partiellement oui comment vous gérez comment vous utilisez les retours que donne la data?
– Paul — 30:53 :
Oui, elle est data driven mais pas avec énormément d’intelligence.. C’est à dire qu’on va regarder des métriques sur lesquelles on n’est pas beaucoup plus avancé que n’importe quel créateur de contenu je pense. C’est à dire que sur Youtube on va regarder énormément les les vues et la vitesse à laquelle on fait des vues. Ah bah après il y a aussi des métriques un peu secondaires. Le Watch Time global de la chaîne machin et cetera. Mais on va dire qu’on fait pas des Analytics hyper précises, tu vois sur comment on performe mais sur LinkedIn on va beaucoup regarder les impressions, les followers, des trucs extrêmement primaires tu vois mais.
– Marc — 31:26 :
Et les retours, comment est ce qu’on utilise? Est ce qu’on est pareil dans le naught feeling on en fait beaucoup et on voit ce qui marche. Est ce qu’y a moyen d’utiliser un peu des boucles de feedback?
– Paul — 31:38 :
Non sur le contenu, je pense que c’est quand même un petit peu plus. On essaie de prendre du feedback mais après bon en fait j’ai réfléchi parce que c’est Anthony en fait qui gère ça, qui est très très fort chez nous. Il il gère tout ce qui est montage et tout. Il a fait beaucoup de. Le contenu, donc là il est vraiment en train de prendre en main ce sujet, de quoi il faut parler pour plaire aux gens jusqu’à présent. Ouais, j’avoue que c’était très on regardait beaucoup le feedback quantitatif et moins qualitatif, mais de plus en plus, on a tendance à le faire. Mais ouais on demande pas assez aux gens en fait je pense. Aujourd’hui on demande assez peu aux gens, qu’est ce que vous voulez voir et tout. Et puis c’est vrai que les options pour faire ça elles me semblent un petit peu limitées. Enfin tu vois, genre OK tu peux faire des sondages. Et ça, c’est un truc que Théo par exemple, mon associé fait énormément des sondages, mais des sondages sur insta souvent. Mais bon en soit ce n’est pas inintéressant non plus tu vois. Voilà c’est pas un truc hyper scientifique. Non mais bon, ça fait le taf quand même quand tu te poses une question, t’as envie d’une réponse rapide, ça fait le taf quoi.
– Marc — 32:40 :
Bien sûr. Alors est ce que tu as une opinion sur la data à nous partager?
– Paul — 32:43 :
Je pense, quel que soit le taf qu’on fait, c’est extrêmement important de bien maîtriser si ce n’est les outils data au moins genre bien comprendre comment ça fonctionne. Un truc pour moi est extrêmement important, ça vaut pour tout ce qui est data mais c’est aussi très important. Tout ce qui est travail de manière générale, c’est que la manière de penser input output c’est extrêmement important, même si tu fais pas de data, c’est un truc qui est extrêmement important et ce que tu veux c’est toujours minimiser les inputs et maximiser les outputs. Un truc qui est, je pense, extrêmement important quand on fait de la data, c’est un truc qu’il faut toujours avoir en tête, par exemple sur le genre de CRM qu’on a fait en interne. J’ai vraiment fait en sorte qu’il y ait l’input minimal possible de la part des équipes et tout qui est ils aient vraiment le moins de trucs à faire possible et que tout se se génère automatiquement. Et ça c’est hyper important je trouve.
– Marc — 33:30 :
Pour l’adoption en général.
– Paul — 33:32 :
Et pour avoir des des process qui durent dans le temps parce que plus tu as d’inputs, plus tu vas avoir besoin de travail pour que le process il reste valable plus en fait il va très vite essouffler. Et voilà si tu as juste un truc à faire par moi en fait tu peux le faire pendant des des mois, ça te pose un problème quoi.
– Marc — 33:48 :
Alors, c’est quoi le futur de la data chez vous? Quels sont les chantiers?
– Paul — 33:51 :
Ah bah là, il y a beaucoup de trucs en interne. Je pense que pas faire de trucs révolutionnaires. Par contre côté Tracking et Data là il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses qu’on est en train de de mettre en place. Donc au début. Ce qu’on faisait, c’était on faisait des setup de Tracking très simple et puis on faisait du des migrations aussi sur GA 4. Bah là maintenant du coup on on est bien à l’aise sur tout ce qui est création de de serveurs de Tracking et le renvoi vers toutes les plateformes pertinentes maintenant. Maintenant notre prochain. Notre prochain gros sujet, ça va être de pouvoir prendre des chantiers plus gros, c’est à dire? Bah c’est beaucoup tout ce qui va être je peux parler de pipeline, de data ou. Alors je vais peut être pas très bien en parler mais en fait nous ce qui est vraiment important c’est qu’on arrive à mettre en place en fait des systèmes qui vont collecter la data de plein d’endroits différents qui vont ensuite le rassembler dans un bah dans un dans un système de base de données. Tu vois, il y aura la B Query et cetera, et qui ensuite va être capable de les dispatcher au bon endroit. Et c’est ça en fait les prochaines choses qu’on a envie de construire, c’est de vraiment capable d’accompagner à 100 % d’A à Z le client sur toutes ses données qui donnait une très bonne maîtrise et aussi qu’il soit capable de l’exploiter le mieux possible. C’est un truc qui est extrêmement important, je pense d’un point de vue marketing. Parce que tu sais-je te parlais de du CPA tout à l’heure qui est une des métriques qu’on regarde le plus, c’est le coût par achat. Sauf qu’en fait il y a un truc à prendre en compte, c’est qu’un achat d’un nouveau client ça a beaucoup plus de valeur qu’un achat d’un ancien client et donc nous le truc qu’on développe énormément en ce moment bah c’est c’est c’est les techniques. Il y a plus de subtilités. On va dire qu’il y a une paru au premier abord. Le truc qu’on développe énormément c’est le First Time purchase et ce qu’on veut c’est que le budget marketing qui nous est confié ils servent à faire du First Time purchase parce que c’est ça qui crée vraiment de la valeur. Pour les annonceurs et même à terme, ce qu’on veut est qu’on a commencé à faire sur certains clés, on arrive à le faire mais on galère à le faire à SCALE parce qu’il y a plein de particularités à chaque fois, c’est optimiser des campagnes de pub au premier achat. Donc en fait ce qu’on a envie de dire aux algo publicitaires c’est nous. On veut des nouveaux clients et on veut que des nouveaux clients et si c’est pour revendre à quelqu’un qui a déjà acheté, bah en fait ça n’a aucune importance quoi. Et donc en fait ce qu’on aimerait faire c’est des campagnes de pub où on va pas regarder le CPA on va regarder le CAC, le coût d’acquisition et c’est ça à la fin qui a de la valeur. Et pour tout ce qui est tout le reste pour tout ce qui est bah vendre à des clients déjà existants bah pour tout ça ça tombe bien, on a standard ecom qui fait le mailing et tout qui est beaucoup plus important, beaucoup plus rentable en fait. Et voilà tu as pas besoin de donner de l’argent à Google ou à Facebook pour faire acheter une nouvelle fois à tes clients. Voilà donc nos nos chantiers. C’est vraiment d’être capable de prendre en charge toute la data de nos clients pour leur faire mieux rentabiliser tout l’argent qu’ils investissent en p.
– Marc — 36:32 :
E, o k qu’est ce que tu voudrais entendre dans un prochain épisode de data driven one?
– Paul — 36:37 :
O One, qu’est ce que je voudrais entendre? Et Ben en fait, à qui il y a quelqu’un à qui on on doit beaucoup au niveau data parce qu’il nous a appris beaucoup de trucs. C’est Romain Troublard. Je sais pas si il connaît. Il est-il est très très fort sur des bah sur la justement la data accès marketing et lui justement il me semble que c’était un ancien trafic manager et qui s’est vraiment buté sur le sujet du de tout ce qui est Tracking, pipeline de données et tout. Et bah aujourd’hui c’est un des mecs en France qui est le plus technique sur ces sujets là. Je pense que c’est quelqu’un qui a beaucoup de de choses à apprendre. Après voilà il a, il a une expertise je pense qui est très technique mais c’est quelqu’un de de très fort dans son domaine ça ça fait aucun doute.
– Marc — 37:15 :
Et Ben merci beaucoup.
– Paul — 37:16 :
Bah un plaisir.
– Marc — 37:18 :
Vous venez d entendre Paul Maher, directeur général du groupe Coudac sur Data driven One Oh One dans le prochain épisode, je recevrai Ismaël gulani, cofondateur et CTO de Modeo, pour nous parler de mise en place de plateformes de données.