UNE BUSINESS SCHOOL DE LA DATA
Albert school est la première business school de la data. Édouard Neuville, directeur académique de Albert School, est l’invité dans l’épisode 10 de Data driven 101 et nous parle notamment de :
👉🏼La pénurie des profils data et business
👉🏼Mieux apprendre en faisant comme en entreprise
👉🏼La compatibilité entre professionnalisation et excellence
– Marc — 00:00 :
Aujourd’hui, je reçois Édouard Neuville, directeur académique d’Albert School, après une formation en math appliquée à centrale Paris, il fait 2 ans de Conseil en stratégie chez attention, puis rejoint la fonction publique d’abord en tant que Data Scientist au ministère des armées, puis en tant que chiffre data Officer à la direction générale des entreprises au ministère des Finances depuis 2022 il est directeur académique du Albert School Albert School. C’est la première Business School ancrée dans la data, qui a convaincu des investisseurs comme Xavier Niel, Bernard Arnault et Pierre-Édouard terrain. Ils ont eu leur première rentrée en septembre 2022 avec une classe de 33 étudiants. Ils ambitionnent une ouverture de 5 niveaux de formation dès la rentrée de septembre 2023 et en parallèle des premières sessions de formation professionnelle en upscaling et rocking. Bonjour Edouard.
– Édouard — 00:42 :
Bonjour, merci de me recevoir.
– Marc — 00:43 :
Avec plaisir
– Marc — 01:17 :
Alors, Albert School, Edouard peut-être le mieux, c’est de vous rendre la parole, qu’est-ce que c’est Albert?
– Édouard — 01:22 :
School Albert School c’est l’école qui forme les cadres de l’économie, demain, l’économie de demain, c’est celle qui est transformée par la tech, par la data et dans laquelle les décideurs ont besoin de prendre des décisions plus vite et plus précisément, et ils vont le faire grâce à la data. Donc cette transformation, elle pose 2 grands enjeux, en fait, un enjeu qui est un peu d’ordre technique, tous les métiers qui sont liés à la data, au sens hard skills, Luther, mais ensuite, comment est-ce que je raccroche ça à la création de valeur dans mon business quoi donc aujourd’hui, on arrive à un stade de maturité ou les entreprises dont elles ont besoin, c’est la poignée de l’éventail, c’est le profil entre les 2 et c’est ce profil là qu’on forme à Albert School.
– Marc — 02:00 :
D’accord et alors, quel est l’état des lieux que vous faites sur le besoin de formation? Aujourd’hui, côté entreprise et côté fonctions publiques, puisque vous l’avez?
– Édouard — 02:08 :
Absolue la première idée à avoir en tête là-dessus c’est que le le peuple, la ressource RH constitué un des freins principaux de croissance pour pas mal de boîtes, on discute en particulier avec des des cabinets de conseil en marketing et ils doivent refuser du business parce qu’ils ont pas de RH à staffer en face quoi ensuite le, le 2ème constat qu’on avait fait, c’était de se dire que le le monde de l’entreprise, là sur les les 2 dernières décennies. Il évolue extrêmement vite, mais le monde de la formation, qui plus est académique, lui, il évolue beaucoup moins. Si on regarde par exemple le top 5 école d’ingénieur, école de commerce, la plus jeune de toutes les écoles, là c’est les mecs et elle date de 1907 donc il y a plus de 100 ans quoi. Ensuite, si on regarde un peu ce qui se fait en matière de formation, les seules formations qui hybrides ces 2 mondes, data et business, elles, interviennent en fin de parcours académique et on a des doubles diplômes quoi donc on se réinvente pas, on on juxtapose en fait de de cursus de formation, en formation ingénieur et une formation business. Donc on se retrouve finalement avec des formations qui sont assez segmentés. Donc chacun vient avec sa culture qu’il a depuis la, la filière qu’il a choisie après le bac quoi. La dernière idée qui nous tient un petit peu à cœur. Par ailleurs, c’est que bon en France, on a un peu tendance à ne pas réussir à employer le terme excellence et le terme professionnalisant dans la même phrase sans que ça fasse un peu sourire. Là ça me fait même un peu sourire en le disant, mais voilà, je pense que le besoin de formation tient à à pouvoir concilier ces aspects excellents et ces aspects professionnalisant en formant des profils qui sont dédiés à l’entreprise.
– Marc — 03:41 :
et aujourd’hui, qu’est-ce qui vous fait penser que vous avez eu raison de faire Paris?
– Édouard — 03:45 :
Le le le premier point là-dessus. Bon, tiens moi à mon expérience perso, hein. Quand j’étais au ministère des armées, que j’avais une équipe. J’avais une équipe d’une trentaine de personnes. Le besoin que j’avais, c’était d’avoir ces 30 profils hybrides, data et business. Si on peut parler de business au ministère des armées, matière, on va dire Ben avec 2 quoi donc ils m’ont manqué 28 et j’ai pas réussi à les recruter. Ensuite, si on regarde ça un peu à l’échelle d’Albert School, le principal KPI d’une école, c’est son employabilité. Donc on a seulement une promotion aujourd’hui qui est pas employable ça, on leur a on leur a l’année prochaine en 2024 Donc le meilleur proxy qu’on a à ce stade, c’est les entreprises qui nous font confiance quoi. Alors d’abord, on a ça du point de vue investisseur avec les différents noms que vous avez mentionné au début de podcast qui nous font confiance et qui mettent leur nom dans ce projet de cette manière et ensuite tous les Masters qu’on va ouvrir là, en alternance, on a aujourd’hui une cinquantaine d’entreprises uniques qui nous font confiance et qui prennent fin, qui ont pour projet en tout cas de prendre des alternants chez Albert School. Et donc ça, ça, ça se chiffre à plusieurs centaines d’offres qui vont être publiées là dans le prochain semaine sur notre site pour pouvoir capter les talons Albert School qui ont cette fonction.
– Marc — 04:53 :
et alors, dans votre expérience passée, vous auriez pas pu, par exemple, embaucher des data scientists très techniques et les former un peu au business ou au contraire des des, des profils business et leur Ben qui ont un peu un niveau en maths et leur faire bosser un peu sur sur le le le code apprendre à coder ce genre de choses,
– Édouard — 05:11 :
Alors on était excellent en fait sur les 2 composantes qui sont de chaque côté du spectre, c’est à dire qu’en technique, on était excellent. On a vraiment un niveau de technicité extrêmement abouti grâce à des à des ingénieurs justement qui ont suivi un cursus ingénieur extrêmement performant en math, appliquer et cetera. Et on avait à côté de ça, pour se fixer les idées. Le profil école de commerce où Sciences Po, qui était excellent en analyse matière. Mais on n’avait pas le profil du milieu, si je puis dire data, analyste, qui lui permet d’assurer un peu le continuum entre ce monde technique et ce monde. Matière business, quoi.
– Marc — 05:43 :
D’accord, alors comment on apprend chez Albert School? Du coup, c’est 2 choses à la fois. Quelle est la méthode pédagogique en fait, entre Guillemets.
– Édouard — 05:49 :
chez Albert School, on apprend en faisant ça. C’est le la première chose et la 2ème chose, c’est qu’on apprend en faisant ce qui se fait en entreprise. Donc le premier point, c’est qu’on apprend la data sous un angle hardshell, si je puis dire. Donc on apprend à Coder, on apprend à manipuler des tableaux, des fichiers disons tout ce genre de choses et on pratique ça comme une langue quoi. En la programmation, ça s’appelle un langage informatique, le terme langage, il est pas là pour rien. On apprend les ressorts d’une langue. Et ensuite pour projeter ça en fait, dans ce qui se fait dans la vie réelle, on a des séquences qu’on appelle des business dive, qui sont des séquences de 3 semaines donc qui durent toute l’année. On a 8 ou on fait venir en fait des boîtes directement sur le campus et on décortique ces boîtes à la lumière de toutes les verticales pédagogiques qu’on enseigne donc essentiellement de la data, évidemment, mais aussi et surtout l’enjeu business qui est poursuivi. Lorsque je mets en œuvre des analyses data quoi, c’est le l’alpha et l’oméga de la formation si je puis dire, c’est de garder en tête. Quel est l’objectif de création de valeur? Quand je manipule de la data? Pour donner quelques exemples là-dessus, c’est business live. Ils sont également là pour suivre un second objectif qui est, comment dire? On est assez convaincu qu’on a un rôle à jouer dans l’orientation des étudiants, donc séquences là, elles sont là pour leur donner des un peu des clés de lecture sur dans quel type de boîte et ce qu’ils ont envie de bosser. Start-up, un grand groupe d’administration dans quel secteur on alterne du coup à chaque fois parce que, comme on l’a dit au début, chaque secteur est impacté par la data, donc ça leur donne un premier à priori sur comment dire. Dans l’automobile, c’est pareil que dans le retail. Pareil que dans le luxe et ainsi de suite. Et dans toutes ces verticales sectorielles, quel est le métier, quel est le le corps de métier, si je puis dire, qui va m’intéresser, quoi est-ce que j’ai plus d’essence pour le marketing? Est ce que j’ai plus d’appétence pour la finance d’entreprise, pour le pour le produit ou ce genre de choses?
– Marc — 07:36 :
D’accord, c’est quoi les profils d’ailleurs qui rejoignent Albert School en sortie du bac?
– Édouard — 07:42 :
Alors on essaie de pas mettre les gens dans des cases, donc on sélectionne pas sur une filière en particulier. Une fois que j’ai dit ça, enfin si on prend un peu le problème autrement. Disons que les étudiants que là, on a qu’on a recruté chez Albert School, ils ont en commun 3 choses, l’appétence pour les maths. L’esprit un peu entrepreneurial, si je puis dire une forme d’ambition, disons le comme ça et la 3ème chose, c’est que c’est des gens qui ont compris que toute l’économie était révolutionnée par la data et que de s’approprier la question technique constituait un des enjeux majeurs de leurs études supérieur.
– Marc — 08:16 :
C’est quoi l’état d’esprit de quelqu’un qui sort du bac aujourd’hui? Est-ce que vous avez des surprises par rapport à ce que vous attendiez?
– Édouard — 08:22 :
C’est une question intéressante parce que c’est un parfait exemple de comment dire la théorie qui rencontre la pratique, quoi, c’est à dire qu’on a? On a imaginé pas mal de choses dans l’année qui a précédé la première rentrée. On a peut-être un peu surestimé d’ailleurs le niveau d’autonomie en fait d’un étudiant qui sort du bac et c’était assez amusant de voir que bon au lycée, les étudiants ils sont habitués à être pris par la main quoi. C’est y a au cours de maths, interro de cours. Lundi prochain, TP de ceci, jeudi après-midi, et cetera et y a un énorme enjeu à au-delà des différentes matières qu’on leur enseigne, sur les enjeux professionnels par rapport à leur relation qu’on va leur faire réaliser. Y a un énorme enjeu à à les rendre autonomes dans la manière de travailler et ça, c’est quelque chose qui s’apprend pas dans un cours, donc c’est là où y a tout l’accompagnement que nous leur donne, qui prend, qui prend sa pleine valeur, quoi. Et et là on a effectivement un peu des surprises au début. Du genre du genre sur un théorème de maths, je le connais par cœur mais je sais pas forcément l’appliquer quoi. Ouais ensuite comment ce que je travaille en cours de finance? Je suis persuadé d’avoir écouté le cours 1h ça me suffit. Sauf que la finance et des formules donc les formules faut les pratiquer pour pouvoir se les approprier. Y a ce premier point là il y a le second point qui est. D’avoir conscience en fait de ça tout bêtement, quoi, avoir conscience de sa méthode de travail? Et ça, c’est des choses sur lesquelles. Qu’on doit progresser quoi ouais.
– Marc — 09:43 :
Et les bonnes surprises qu’est-ce qui a changé depuis notre génération?
– Édouard — 09:47 :
Les bonnes surprises cette question là, elle est, elle est intéressante à appréhender avec le feedback des profs ou des enfin des enseignants et des entreprises qui sont venus pour l’instant sur le campus, le principal feedback qu’on a, c’est qu’ils ressentent en fait dans les profils qui sont dans les classes, là enfin dans la classe. Pardon c’est des gens qui ont pris un risque quoi. Parce qu’effectivement il y avait fondamentalement il y a plein de raisons de venir Albert, l’année l’année dernière y avait pas de prof, pas de campus sans élèves, c’était le début donc ils prennent un risque et ça, ça se traduit dans leur curiosité quoi. Donc, c’est des gens qui posent des questions, c’est la première chose. Il pose des questions. Ce qui est pas tout le monde en classe, quoi. Et la 2ème chose, c’est que ces questions, elles sont ultra pertinentes. Quoi donc on constate un niveau de maturité sur les enjeux business et les enjeux, même de manière un peu plus large, liée à la data quoi qui sont bah pour le coup un peu plus élevés que la moyenne qu’on aurait pu anticiper.
– Marc — 10:37 :
Ok alors quels sont les profils des profs qui rejoignent Albert School et à la limite, qu’est-ce qu’il est séduit? Qu’est-ce qu’il est séduit moins quand vous les recrutez?
– Édouard — 10:44 :
On a un parti pris sur les profs qui est assez cohérent d’ailleurs avec le fait qu’on forme des gens pour l’entreprise, on fait pas des chercheurs quoi donc nos profs ils répondent à 3 critères, si on essaie un peu de rationaliser et de structurer un peu les choses, mais tous nos profs travaillent et sont en post par ailleurs évidemment en poste avec un job en cohérence avec la matière qui enseigne et ça, ça a une vertu, c’est qu’ils ancrent leurs enseignements dans la réalité business. Donc de manière très pratique. Au pratique, notre prof de finance, il bosse dans un fond d’investissement. Notre prof de marketing, il est directeur marketing de sa boîte et nos profs de data. Ils sont tous data Scientist où entrepreneurs. Ça c’est le premier point. Le second point, c’est que c’est des gens qui incarnent également l’excellence par leur parcours académique, au niveau duquel on entend se placer. Et la 3ème chose, c’est qu’ils ont pour la plupart d’entre eux également une expérience de l’enseignement en sidè job, si je puis dire, c’est évidemment pas leur métier, parce qu’ils ont leur job par ailleurs, mais ils ont cette expérience de l’enseignement et ce qu’il est séduit. Pour répondre à ta question, je dirais, qui sont arrivés par plusieurs choses, 3 choses à minima 4 même d’abord la patience pour enseigner. Ensuite, il y a une une seconde chose, je sais pas si tu aimerais que je dis ça, mais il cherche aussi un peu un comment dire, un un personal branding si je puis dire via l’enseignement, probablement via le projet Albert School aussi avec les différents noms. Auquel il se retrouve associé. Ça, c’est la 2ème chose. La 3ème chose, évidemment. Le le driver financier qui est un paramètre. Et là, pas plus tard que hier, je discutais avec un un potentiel prof de finances pour l’année prochaine qui bosse à la BPI Et lui me disait, Je trouve ça intéressant parce que la phrase de manière assez intéressante. Qu’il envisageait également l’expérience d’enseignement comme un moyen pour lui de travailler ses skills quoi. Et de travailler son exercice oratoire, de vulgariser en fait son job, les enjeux de son job, et ça devant une quarantaine d’étudiants.
– Marc — 12:32 :
D’accord. Alors, comment tu décrirais le personna d’entreprise qui serait intéressé par le recrutement d’un élève qui a fait 5 ans à Albert School?
– Édouard — 12:40 :
Le premier point, c’est qu’on adresse pas que l’écosystème tech. Ok ça c’est la première chose. On adresse en fait toute entreprise qui a compris que son industrie et ses différents corps de métiers allaient être transformés par la data. Si je prends des exemples, c’est assez marrant parce que les les 3 boîtes avec lesquelles on a bossé nos séquences de business live jusque-là incarné à merveille, c’est différents niveaux de maturité, si je puis dire sur la data par rapport à leurs industries et leur métier. On a commencé avec une boîte comme carrefour, donc carrefour on est en train de se transformer complètement avec la data et la data, elle est rattachée. La direction générale. L’enjeu est traité par une grande direction qui est rattaché à la direction générale et eux, ils recrutent. Je crois que c’est 3003 1000 experts data a 3 ans donc voilà premier exemple avec le Retail boîte qui est une transformation. Ensuite, on a bossé avec une start-up qui s’appelle Wen, qui fait de la maintenance d’ascenseur en posant des capteurs IT C’est une boîte qui a levé 40000000 l’an dernier de mémoire, mais c’est une boîte qui est data native quoi donc, dans leur boîte, tout le monde à un vernis data et c’est une organisation très horizontale, start-up et cetera. Et la 3ème boîte avec laquelle on vient de finir une séquence et j’en profite d’ailleurs pour les remercier là de leur temps, de leur implication là. Filiale distribution du groupe Volkswagen, eux, la data, elle est en transformation, mais elle a encore traitée, elle, ADI Et donc pour pas mal de gens dans cette boîte là, ça reste un enjeu informatique et ils sont au stade où ils essaient de convaincre que non, quoi il faut que le business soit embarqué dans cet enjeu là et que ce soit quelque chose qui soit ventilé dans les différentes équipes métiers, qui soit pas cantonné la DSI quoi donc voilà, ça donne un peu un panel sur la base du uniquement 3 exemples hein, mais qu’en fait une fois que t’as compris que la dalle est transformée ton entreprise a marché, je dis que t’es éligible.
– Marc — 14:24 :
Ou des profils assez différents entreprises au final.
Exactement.
– Marc — 14:26 :
Qu’est-ce qui a convaincu Xavier Niel? Bernard Arnault? Edouard Stein et les autres de vous suivre.
– Édouard — 14:27 :
Qu’est-ce qui a convaincu Xavier Niel? Bernard Arnault? Edouard Stein et les autres de vous suivre. Je pense que tous les noms que vous avez cités qui sont du coup nos investisseurs, ils ont compris une chose qu’on avait compris aussi. Et ils sont visiblement aussi convaincus que nous, ils ont envie de secouer le monde de l’éducation, si je puis dire qui a pas encore fait sa transition et sa révolution autour de la, du numérique et de la de manière générale, qui est un petit peu en retard et comme c’est des gens qui croient aux vertus de l’entrepreneuriat, je pense que c’est, c’est 2 points là qui les ont principalement convaincus. Nous suivre.
– Marc — 14:58 :
Alors sur les outils qu’utilisent les élèves dans vos cours sur lesquels ils se forment. Qu’est-ce que vous avez choisi et sur quoi vous avez base ces choix?
– Édouard — 15:05 :
Alors notre principale boussole pour les outils? Mais comme pour pas mal d’autres choses également, c’est la boussole de l’entreprise quoi, c’est à dire qu’on les met en situation similaire à celle de l’entreprise, donc ils utilisent, ils se forment sur les outils qu’on utilise en entreprise et les outils standards du marché. Donc on va retrouver des outils. Comment dire? Enfin une palette d’outils techniques, hein, pour apprendre à manipuler de la data. Donc là on va retrouver des DE si ça parle aux personnes qui écoutent, on bosse pas mal avec Jupiter ainsi que paille Charm et ensuite on va retrouver toute une palette d’outils qui sont plutôt métiers, alors commencer par de la visualisation, là on utilise toute la stack Google en fait pour mégoter sur pourquoi ce qu’on prend Google pas WS pas Microsoft. Ça c’est parce qu’on les utilise nous-mêmes donc c’est plus un choix pragmatique quoi. Qui est doublé par ailleurs de comment dire des entreprises avec lesquelles on travaille? On pragmatisme un petit peu notre choix avec les outils qui elle même utilise quoi. L’outil est plus là pour rassurer si on veut. Le l’apprenant est également l’entreprise qui, susceptible d’employer, ont fondamentalement de passer d’un CRM comme up spot, qui est celui qu’on a choisi à celles force le le comment dire? L’outil, c’est juste un moyen quoi donc ça a pas de sens de former à à tous. Donc on a des parties sur certains logos, si je puis dire d’outils certains softwares. Mais voilà la bonne boussole c’est qu’on les met en condition en leur mettant entre les mains les outils qui sont utilisés d’entreprise.
– Marc — 16:28 :
Donc vous les formez au développement avec donc des DE que j’ai cités. Vous les formez aussi à utiliser 1CRM c’est ça à manipuler de la donnée qui sort d’un CRM tout à fait tout à fait parce que le le marketing, c’est probablement la verticale métier qui est la plus nativement, si je puis dire. Impactée par la data. Et aujourd’hui y a pas mal de choses qui se font via le CRM qu’on peut également connecter à tout un tas d’autres applicatifs. Donc on les forme également aux outils no code ou le code. On a on a un parti pris sur papier par exemple. D’accord pour en utiliser un autre donc on leur met en fait entre les mains tous les outils de la chaîne de valeur quoi donc on les forme également au cloud computing, donc ça on va utiliser on va utiliser CP pour ça. Ensuite tout le data warehousing on leur met entre les mains par par cohérence d’outils Bakary on a ensuite tout le monde de l’i. De pour pouvoir manipuler, valoriser la data. Qu’on met ensuite à à Dispo en dashboard Bing ou en bits intelligence, là avec looker qu’on utilise, mais on pourrait fondamentalement utiliser un tableau, un Power BI ou des choses. Et pour terminer, pour revenir un peu sur le sur le point du CRM on a également les différents outils métiers sur lesquels on les forme, le CRM c’est problème. Meilleur exemple pour ce qui concerne le marketing,
– Edouard — 17:39 :
Ok peut être pour finir là-dessus sur le point de vue outils. Alors qui qui sort un peu de la logique professionnalisant? Aujourd’hui, ça vous a pas échappé, on a plus beaucoup de colis à l’école, donc on utilise également ce qu’on appelle 1MS un learning Management system qui en fait une une plateforme pédagogique autour de laquelle on leur met à dispo les différents contenus et on peut un peu gamifier. Aventure pédagogique dans la mise à disposition des contenus d’accord et là on utilise blackboard pour ceux à qui ça va parler.
– Marc — 18:05 :
Le RGPD c’est un truc important à voir à l’école quand on fait de la data et les notions juridiques en général, est-ce que ça fait partie du programme d’Albert COOL?
– Édouard — 18:13 :
Oui, et je pense que sur ce type de sujet, l’école est probablement un des moyens de sensibilisation les plus efficaces. Alors on prend pas des juristes, donc on ne taille pas ça à bille en tête de manière hyper académique, avec un prisme droit. On va attaquer ça par le prisme utilisateur final. De là, on va en fait dérouler certains enjeux éthiques qui sont liés à la data dans le marketing dans l’i a dans la cybersécurité, aux heures de choses et de ces enjeux éthiques sur lesquels on va en fait bosser en cours, sur lequel on va faire réfléchir un peu les étudiants et un peu les les secouer si je puis dire, on va tirer tout le cadre régulatoire et juridique qui encadré justement ces différents usagés de la data qui sont liés RGPD et on leur donne effectivement des clés mais plutôt sous l’angle très opérationnel quoi et moins académique sur ce sur ce type de sujet.
– Marc — 18:59 :
Vous avez parlé d’éthique, c’est aussi quelque chose qui fait partie du programme. Il y a des y a des gens qui viennent parler d’éthique Elder School.
– Édouard — 19:05 :
Absolument, ouais. Dès la première année, on a un cours d’éthique du numérique qui est d’ailleurs donné par une brillante avocate. On attaque ces sujets liés à l’éthique, un peu comme ce que je disais à l’instant. On l’attaque par différents cas d’usage de la data sur le site de rencontre par exemple. Je sais que c’est un des modules qui est utilisé sous l’aspect marketing, on manipule marketing sales plutôt pardon où on manipule des données à caractère personnel. Quoi donc. On travaille les enjeux éthiques de ça et ensuite on refait le pont avec le cours de droit ou on commence à aborder ces enjeux qui sont liés? Rgpd donc l’éthique on le voilà, on le voit un peu à 2 niveaux quoi. On le voit au niveau purement éthique, si je puis dire quoi. Et on le voit aussi comme un moyen de pouvoir atterrir sur les enjeux d’ordre plutôt juridique qui sont liés, qui sont liés à ces usagés.
– Marc — 19:52 :
Si c’était à refaire aujourd’hui, on changerait quoi à Albert School?
– Édouard — 19:56 :
C’est une bonne question. On n’y penserait plutôt déjà pour commencer et la 2ème chose, c’est qu’on a on, moi, j’aurais aimé avoir plus de femmes dans l’équipe pédagogique, donc Mesdames, quittez pas à me contacter si vous cherchez à venir enseigner en business et en Data Albert School. Non plus sérieusement sur ces sujets là, on est assez attentifs à la question, la question de la parité et de la diversité en fait, de manière plus générale et pour la jeune femme, on entend leur proposer en fait des rôles modèles. On le fait assez, bien sûr, des femmes qui ont des carrières brillantes et qui viennent parler à nos étudiants et en particulier à nos étudiantes, et leur démontrer qu’en fait, c’est tout à fait possible d’être femme, mère et de réussir dans la vie, qui plus est dans le monde de la data. Mais ça, on l’a pas encore assez bien incarné dans l’équipe pédagogique et c’est bien quelque chose qu’on entend changer pour les prochaines fois pour les prochaines promotion.
– Marc — 20:46 :
Alors, la data, est-ce que ça vous sert à vous en interne, en tant qu entreprise pour certains usagés et si Oui Ben est ce qu’on peut en parler un peu?
– Édouard — 20:55 :
Ouais tout à fait, ça nous sert à tirer des des stats déjà pour commencer, une stade qui est intéressante, c’est notre ratio admis sur candidat, on est à 11 % par exemple. Pour vous donner un ordre d’idée, si on regarde un peu ce qui se faire classe numéro 2 derrière un des programmes de l’échec de mémoire avec ce ratio là et ensuite la data on l’utilise. Ouais on l’utilise dans pas mal de choses déjà pour cibler nos étudiants parce qu’ils entendent pas tous parler comme ça. D’Albert School le matin dans le métro à la radio. Donc on essaie de cibler nos clients. Si on peut parler de ça, donc on cible typiquement des 16 20 ans via via les réseaux sociaux. On cible aussi leurs parents parce que les parents sont assez impliqués dans le choix des études supérieures des différents étudiants où là, c’est la première chose, on utilise de la data à des fins marketing comme n’importe quelle entreprise, on a un gros enjeu d’automatisation de process. Une école, c’est beaucoup d’opérationnel, donc le plus on automatise le mieux. C’est donc on fait pas mal avec papier que je citais tout à l’heure. Mais on utilise aussi le code. Typiquement, j’ai codé le les calendriers académiques des étudiants qu’on peut déployer à l’envi. Comment dire qui nous permettra en fait aussi l’année prochaine de pouvoir passer à l’échelle un peu plus facilement que de créer l’événement de chaque cours dans le dans le calendrier de chacun et le 3ème point qui est peut être le plus important et le plus lié à notre, à notre cœur de métier, c’est de pouvoir utiliser la data pour ce qu’on appelle l’adaptative learning, une des vertus du Learning Management System. Et c’est pour ça que je mentionné en fait tout à l’heure, c’est une plateforme numérique, une plateforme numérique, ça, ça produit de la data et nous cette data, on peut la consommer ensuite derrière pour typiquement sur un cours en particulier. Essayer de mesurer l’interaction que les étudiants ont eu avec secours et en fonction des datas qui sortent va pouvoir adapter et se rendre compte que bah ce cours là, personne n’a compris en fait. Donc il faut probablement le reprendre ou le mettre le mettre un peu plus tard pour les promotions suivantes et réciproquement. Certains cours avec lequel les étudiants interagissent pas suffisamment, c’est probablement quelque chose à changer dessus.
– Marc — 22:56 :
Ouais, le l’outil de qui remplace le poli. Là, comme vous disiez tout à l’heure, le l’outil de de suivi des cours, ça a un potentiel de production de données qui est fort est ce que ça en pratique ça le fait? Est-ce qu’il y a des problèmes de données personnelles qui qui font que vous avez pas accès, que comment ça se passe?
– Édouard — 23:11 :
Alors on est dans les clous en termes de données personnelles là-dessus, puisque les étudiants s’engagent en enseignant le contrat si je puis dire qu’il va les lier à Albert School. Au début, Ben qu’on puisse en fait utiliser ces données personnelles là à des fins adaptatives. Côté Albert School, en matière pédagogique en particulier, donc là on est, on a un petit peu aux prémices de toutes ces modélisations parce qu’on a seulement le recul sur 3 mois d’une classe de 33 étudiants donc on tire les premiers enseignements déjà sur certains cours sur lequel typiquement on s’est rendu compte que l’interaction était pas suffisante donc ça on constate sur la plateforme qu’y a pas suffisamment interaction, donc on essaie de creuser un peu le problème, donc là on passe à quelque chose de plus Manuel si je puis dire, on est allé un petit peu interroger les étudiants pour prendre du feedback et on s’est rendu compte que sur ce cours là y avait pas suffisamment de pratiques et c’est ça qui empêchait les étudiants de pouvoir vraiment progresser. Quoi qu’on a constaté que le niveau d’interactivité a été un peu décroissant. Et c’est quelque chose qu’on a changé avec le prof en question, et là on a constaté que c’était stabilisé et j’espère que les prochaines semaines, ça va revenir croissant.
– Marc — 24:17 :
Ouais donc un feedback, un feedback bien utile. Est-ce que vous avez une anecdote sur la data racontée?
– Édouard — 24:25 :
Cette question, elle est très pertinente et on la pose également en entretien quasiment pareil pour l’entretien de recrutement à Albert School, on demande aux étudiants de nous décrire ce que c’est que la data pour eux. Donc c’est, c’est assez intéressant en termes d’enseignement, de voir comment est-ce, qu’est-ce qu’un un étudiant de 18 ans voit la data quoi j’ai adoré la réponse que m’a fait un étudiant là-dessus, il m’a dit, la data, c’est de l’information qui est stockée dans une case et je trouvais que ça décrivait un peu avec les mains de manière assez adaptée ce que c’était que la data et ensuite bon peut-être pour prendre une data qu’à titre personnel j’aime bien. Data point, qui est 65 % 65 % je crois que ça représente le pourcentage de jeunes diplômés qui exerceront un job qui est pas encore connu. Il y a différentes manières d’aborder ce genre de stats quoi. Mais le message sous-jacent à ça, c’est plus de se dire que la tête est en train de de considérablement transformer l’économie et que, en tant qu’institution éducative, on se doit également de se maintenir. La page quoi.
– Marc — 25:22 :
Vous avez une opinion personnelle sur la data à partager?
– Édouard — 25:25 :
Je dirais que à la fois, ça me fasciné à la fois, ça me fait peur, pour être franc et là-dessus Je pense qu’il faut rester assez précautionneux. En fait, sur ces enjeux de data, parce qu’on confond, on met un peu dans le même panier, quoi data? Y a statistique. Qui dit planning et je passe tous les autres best Word qui peuvent exister autour de ça ce qu’il faut bien garder à l’esprit, c’est que la data est l’i. A de manière générale, ça reste des maths un peu dopés aux stéroïdes quoi, c’est à dire qu’il y a même des sous-jacents derrière c’est pas uniquement que du Black Box et donc pour pouvoir créer de la valeur je dirais pertinente avec la data, il faut garder ce type de choses en tête quoi.
– Marc — 26:07 :
Quel Conseil vous donnez à vos élèves aujourd’hui?
– Édouard — 26:10 :
Alors je vais un peu paraphraser le parrain de notre première promotion, qui est Cédric o, l’ancien secrétaire d’État au numérique? Je le paraphrase parce que je trouve que le Conseil qu’il a, qu’il leur a donné pendant les inaugurations, sont assez adaptées. Il leur a dit 3 choses, un travailler beaucoup d’ayez de la chance. Et 3. Développer les relations humaines. Il leur avait un 4ème truc qui était fait des maths parce qu’eux, ils commencent leurs études supérieures. Bon, quand on commence un job, bon si vous faites des maths quand même quoi.
– Marc — 26:43 :
Alors, c’est quoi la suite pour Albert School?
– Édouard — 26:45 :
Il y a plein de suites de suites. Albert School, le next Step, c’est ce que tu disais un petit peu au début du podcast le, le Nexus, pour nous, c’est de pouvoir ouvrir nos Masters et de pouvoir démontrer qu’on opère le produit pédagogique à l’échelle d’un campus de bout en bout de l’année, un à la naissance. Quoi, ça c’est un, c’est un premier objectif d’avoir nos premiers diplômés qui vont alimenter ce que je disais tout à l’heure. Notre principal KPI qui est le P d’employabilité et puis ensuite une fois qu’on réussira à opérer un campus, on a envie d’en opérer plusieurs. On a envie d’en opérer plusieurs, on sait pas encore exactement où est-ce que c’est en France que ça l’étranger? Mais je pense que le le second extrait, il est là-dessus Et puis je pense que de manière un peu plus macro on a un challenge de si je puis dire Albert. Enfin le premier objectif pour nous c’est que dans un premier job dans une boîte, l’ampleur puisse se dire Ah tiens d’Albert School, OK Top, je vois ce que tu veux, c’est génial. Mais l’enjeu d’il réside aussi dans le fait de se dire, 10 ans après, quand on a 10 ans d’expérience dans une boîte, pérennise un peu la marque Albert School dans les entreprises.
– Marc — 27:46 :
Merci beaucoup Édouard.
– Édouard — 27:47 :
Merci à vous, à bientôt.
– Édouard — 27:49 :
Vous venez d’entendre Édouard Neuville sur data driven One, merci d’avoir écouté si vous avez aimé et que vous voulez nous soutenir, n’hésitez pas à vous abonner à la chaîne, à liker et à partager.